Depuis deux ans, Jenson Button est conseiller pour Williams F1. Cette année, il y a retrouvé James Vowles, ancien stratège à Brackley, devenu directeur à Grove. Les deux hommes ont travaillé ensemble sous les ères BAR, Honda et Brawn GP, et le champion du monde 2009 se félicite que Vowles ait rejoint Williams.
"Je connais James depuis de nombreuses années. Quand j’ai remporté le championnat en 2009 - c’était il y a longtemps - il était notre stratège. En fait, j’ai commencé à travailler avec James en 2003, chez BAR Honda qui est devenue Honda, puis Brawn GP et maintenant Mercedes F1" a déclaré Button.
"Donc, il est resté là-bas pendant très longtemps, à Brackley, acquérant beaucoup d’expérience, pas seulement en stratégie mais aussi en ingénierie, travaillant également sous les ordres mais aussi en partenariat avec Toto Wolff."
"Je suis vraiment heureux que James ait rejoint Williams Racing. C’est un gars formidable, c’est un travailleur acharné et il a confiance en lui, ce dont vous avez vraiment besoin dans ce rôle dans une équipe."
"Il a fait le tour et a maintenant vu le bon, le mauvais et le très mauvais ! Il sait comment gagner des courses après avoir fait partie d’une équipe aussi formidable que Mercedes, il comprend la structure dont nous avons besoin chez Williams Racing, c’est donc un excellent atout."
Des débriefings "utiles" le lundi matin
Button salue les débriefings que fait Vowles devant ses employés chaque lundi matin après les Grands Prix, permettant de mieux comprendre les résultats du team : "J’aime aussi ses discussions d’après-course à l’usine, où il raconte comment s’est passé le week-end."
"Vous ne voyez aucun autre directeur d’équipe faire cela. C’est vraiment utile pour toute l’équipe d’entendre ce qu’il a à dire, de montrer sa contribution, mais aussi pour les fans du sport et les fans de Williams Racing de vraiment comprendre ce qui s’est passé."
"D’autant plus qu’il est parfois difficile pour les commentateurs d’expliquer exactement ce qui est arrivé à cette équipe pendant un week-end de course car dans le peloton vous ne pouvez pas tout voir aussi facilement."