Depuis le Grand Prix du Canada, Williams n’est plus dernière au classement des constructeurs, grâce à l’excellente prestation d’Alexander Albon.
Mais sur le plan des investissements, le retard de Grove reste considérable : il se chiffre à près de 300 millions de dollars comme le confiait James Vowles.
En attendant mieux, Williams peut-elle lutter contre Alfa Romeo ou Haas pour finir à la 7e place du classement des constructeurs, derrière Alpine et McLaren ?
La performance de Montréal donne de l’espoir à Williams, d’autant que les évolutions apportées au Québec ont bien marché.
James Vowles estime donc que « de manière réaliste » la 7e place est un résultat possible pour Williams.
« Nous avons le package qu’il faut maintenant - nous ferons de notre mieux lors des prochaines courses. Il y aura des circuits qui conviendront certainement plus à d’autres équipes qu’à nous. Peut-être qu’au cours des deux prochaines courses, nous serons un peu en retrait, mais ensuite, il y aura une série de circuits où cette voiture commencera vraiment à être performante. »
« Ce que nous devons faire, c’est la même chose que nous avons fait au Canada avec Alex, mais pas avec Logan - nous devons exécuter un week-end parfait, avoir une voiture fiable. »
« Je suis heureux pour tout le monde... mais jusqu’à un certain point, car avec Logan à Montréal, nous avons eu aussi une voiture qui abandonne... et il ne faut pas que cela se produise dans cette lutte serrée pour le dernier point du championnat. »
Mais comment donc a fait Williams pour apporter, avec des infrastructures aussi datées, des évolutions qui fonctionnent apparemment du tonnerre ?
Au lieu de se lamenter, James Vowles préfère rester optimiste : quand Williams aura en effet une soufflerie digne de ce nom, l’écurie devrait d’autant plus progresser.
« Ce que cela signifie, c’est qu’en dépit de certaines lacunes évidentes dont j’ai beaucoup parlé, les différents éléments fonctionnent bien ensemble pour donner ce que nous avons aujourd’hui. C’est une excellente nouvelle. Donc une fois que nous aurons mis en place l’infrastructure, les machines et les systèmes, les résultats ne cesseront de s’améliorer. »
« Montréal a démontré que la soufflerie fournit des performances aérodynamiques et qu’elle est en corrélation avec la voiture. Ce sont des ajouts importants, mais même dans ces domaines, il y a encore beaucoup de travail à faire pour les optimiser. Je pense que ce que cela signifie pour l’équipe, c’est qu’on a désormais moins de poids sur les épaules. »
« Nous devons faire attention à cela - il ne faut pas se relâcher. C’est là qu’il faut travailler encore plus, creuser davantage les choses, en fait plus profondément qu’avant, et aller de l’avant. Mais même ainsi, l’équipe est récompensée de son travail. »