Pas de bonne surprise pour Williams à domicile : la FW42 est toujours loin du peloton malgré de nouvelles évolutions.
Dave Robson, ingénieur de course en chef, revient sur cette première journée de Robert Kubica et George Russell à Silverstone.
"Comme on s’y attendait, la nouvelle surface et le vent ont rendu les conditions un peu difficiles aujourd’hui. Cela dit, nous avons pu évaluer certains éléments en test et commencer à comprendre les pneus en vue des qualifications et de la course. Les deux pilotes ont eu une première séance solide malgré les brèves interruptions de la voiture de sécurité virtuelle et d’une faible pluie en Libres 1," explique-t-il.
"Les rafales de vent plus fortes cet après-midi ont rendu les tests plus difficiles et les problèmes de boîte de vitesses sur la voiture de George nous ont fait perdre notre référence pour certains de ces tests. Cependant, Robert a bien conduit et a eu un long relais décent avec les pneus durs. Nous allons maintenant remettre en marche la FW42 de George pour demain, et nous apporterons nos dernières améliorations avant les qualifications."
George Russell a donc été privé de temps de piste lors des Libres 2, ce qui le frustre.
"Ce fut une journée mitigée. C’est incroyable de conduire à Silverstone dans une voiture de Formule 1, cet endroit est incroyable et la piste est passionnante pour le pilote avec autant de performance. Mais nous avons eu un problème de boîte de vitesses en EL2, et je n’ai pu faire que trois tours chronos je crois. Cela nous a un peu retardé, mais je suis convaincu que nous pourrons reprendre la piste demain sur de bonnes bases. C’est une piste que je connais bien et je me sens à l’aise avant la suite du week-end."
Robert Kubica juge lui le nouvel asphalte assez "difficile et plein de défis".
"La voiture se comporte différemment. De plus, le vent soufflait assez fort par endroits, ce qui a une grande influence sur les réglages. Bien que ce soit la même chose pour tout le monde, cela a probablement un impact plus important pour nous car nous avons moins d’adhérence, et donc plus de sensibilité à ces conditions. Nous examinerons les données ce soir et verrons ce que nous pouvons faire."