L’arrivée massive de voitures ressemblant étrangement à des monoplaces des top teams, à l’image de la Haas, de la Racing Point et de l’AlphaTauri, laisse les autres équipes du peloton quelque peu circonspectes.
"J’ai un avis traditionnel dans cette discussion" explique Claire Williams. "Nous sommes fiers de notre indépendance et nous voulons mettre en piste une voiture que nous avons dessinées nous-mêmes. Mais le modèle économique change, et nous devons nous adapter."
Malgré les dépenses supplémentaires et le risque de ne pas développer une voiture aussi rapide que la concurrence, Williams tire sa fierté de ce fait et a toutefois préféré déléguer la fabrication de certaines pièces.
"Nous avons sous-traité la fabrication de certains éléments pour réduire la pression. Avec notre budget limité, il est difficile de fabriquer toutes les pièces nous-mêmes."
Mais hors de question pour l’équipe de perdre son indépendance : "Nous voulons garder notre indépendance à l’avenir. Le plafond budgétaire aidera les équipes indépendantes."
"Nous développons nos pièces, ça fait partie de l’ADN de notre sport. Mais les règles sont comme ça, et les équipes peuvent avoir l’approche de Haas ou d’Alfa Romeo. C’est intelligent et ça économise de l’argent. Ce n’est pas notre façon de faire, mais je ne veux pas critiquer les autres."