Claire Williams estime que son équipe n’a pas été surprise d’être autant en retard cette saison. Dès les premières simulations, il était évident que la FW42 était très nettement en deçà des attentes et que la performance aéro était faible.
"Nous avons su assez vite quels étaient les écarts de performance et où étaient nos faiblesses," reconnaît Claire Williams aujourd’hui.
"Je pense que nous en avons parlé mais nous n’aurions pas donné beaucoup plus de détails, quoi qu’il arrive."
"Mais il est évident pour tout le monde que la F1 est un sport dominé par l’aérodynamique, nous sommes en retard sur l’aéro et nous devons travailler davantage pour revenir au niveau."
"Nous avons fait des changements aéro conséquents l’an dernier, en nommant un nouveau chef aérodynamicien, Doug McKiernan, qui a amené une nouvelle philosophie sur la manière dont nous pouvons apporter de la performance aéro à la voiture."
Selon elle, il n’est pas étonnant de voir Williams mettre du temps à s’adapter à ce changement d’importance : "Quand vous faites cela, il faut forcément du temps pour s’y faire. On repart aux principes de base et il faut du temps. Nous voyons désormais nos performances aéro remonter et c’est une bonne chose. Cela se verra lors des prochaines courses."
"Ensuite, il y a aussi eu des problèmes mécaniques, et les gens sont conscients des efforts que nous faisons pour les résoudre. Nous en avons résolu la majorité. Tout le monde chez Williams travaille dur et je sens que nous arrivons enfin à avoir les premiers signes de progrès. Nous les voyons vraiment."