Williams vit un hiver totalement différent de celui expérimenté en 2019. Le team a parcouru en deux jours le triple de roulage de la première semaine de l’année dernière, et George Russell a fait plaisir à Claire Williams mercredi matin en sortant le premier de la voie des stands.
"J’ai un sourire sur le visage qui ne s’est pas effacé depuis mercredi matin" se félicitait la Britannique dans la matinée. "Après les difficultés de l’année dernière, c’était génial de voir la voiture s’élancer la première mercredi matin. Il est évident que d’énormes efforts ont été déployés pour y parvenir."
"Sortir la voiture en premier ne vous fait pas gagner de prix, mais pour nous, c’était juste une nouvelle étape sur notre chemin vers les progrès, et il était important pour nous de rendre un peu de fierté et de dignité à l’équipe après l’année dernière".
Les objectifs sont simples pour la directrice de Williams : "Nous voulons faire des progrès. Nous sommes ici pour courir. C’est pour cela que Williams existe. Nous ne sommes pas ici pour faire autre chose parce que nous aimons la course. L’année dernière, nous ne faisions pas de course. Robert [Kubica] et George faisaient la course entre eux."
"Nous voulons aborder chaque course en étant capables de nous battre de manière réaliste pour une place en Q2, et viser en course une place qui nous rendrait notre fierté et notre dignité."
"Nous voulons que George et Nicholas [Latifi] aient l’opportunité de se battre avec nos rivaux dans le peloton. Nous sommes en bonne position, mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour préparer Melbourne."
C’est donc un optimisme prudent qui anime l’équipe de Grove : "Nous avons le sentiment d’avoir fait un pas en avant, mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour que la voiture soit dans une position optimale avant d’aller à Melbourne".
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