Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, admet que George Russell a davantage poussé pour faire un seul arrêt en Belgique que ce l’équipe comptait faire.
Un bon choix finalement, que Lewis Hamilton avait voulu imiter aussi, par intuition, mais la menace des undercuts derrière lui l’a privé de cette possibilité.
Alors ne faut-il pas laisser plus de liberté aux pilotes ? L’Autrichien répond.
"Je pense que nous pouvons identifier des événements singuliers où le pilote a eu la bonne idée en course."
"Mais il y a tellement de machines qui tournent en arrière-plan, calculant la dégradation des pneus et le rythme des autres, ainsi qu’un tas de mathématiciens et de stratégies vraiment intelligents qui examinent cela."
"Donc, à mon avis, neuf fois sur dix, ce sont les données qui vous donnent la direction et nous sommes un sport qui doit s’appuyer sur les données."
"Mais l’apport du pilote est toujours important et ce que nous encourageons, c’est une excellente communication entre le pilote et les ingénieurs qui va fournir de meilleures données aux stratèges."
"C’était corrélé parce qu’à un certain stade, nous avons eu les données sur la dégradation des autres pneus durs utilisés jusque-là. Et nous nous sommes dit qu’il n’y avait rien à perdre ici et George a dit ’pouvons-nous faire un seul arrêt ?’ alors nous savions qu’il fallait tenter le coup et faire confiance aux pilotes cette fois."
"Neuf fois sur dix, donc, la machine a raison. Dans ce genre de cas marginaux comme à Spa, l’instinct du pilote peut faire la différence et George a vu juste."