Pénaliser les pilotes sur la grille de départ pour des dépassements de quota d’éléments d’unité de puissance est monnaie courante depuis très longtemps en Formule 1. Mais lorsque les pénalités viennent à se multiplier sur une même course et dans des proportions différentes (en nombre de places ou en fond de grille directement), il devient très difficile d’établir rapidement une hiérarchie pour le dimanche.
C’est encore plus le cas pour les fans en bord de piste ou devant leurs téléviseurs, alors que les journalistes F1 tentent eux-mêmes de calculer la grille sur la base des règlements car la F1 et la FIA ne les fournissent pas en temps réel. Ce qu’un simple algorithme pourrait faire pourtant...
Pour Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, il y a peut-être une réflexion à avoir après le fiasco de Monza, la grille provisoire n’ayant été publiés que 4 heures après la fin de la séance.
"Je sais pourquoi nous avons des pénalités sur la grille : nous ne voulons pas avoir de moteurs de qualification et déployer un moteur à chaque week-end de course."
"Il y avait des suggestions pour que les équipes aient des points de pénalité dans le championnat, mais cela ne résoudrait pas le problème car nous mettrions toujours des moteurs neufs à un pilote qui peut gagner le championnat."
"Nous devons donc revoir les règlements. Peut-être que nous pouvons le faire à l’unanimité pour l’année prochaine. Cela aurait du sens. Il serait logique que nous nous rapprochions tous pour en discuter et que nous disions comment nous pouvons éclaircir tout cela afin d’éviter toute confusion en fin de qualification."