La course de Mercedes a été ruinée par l’entrée en piste de la voiture de sécurité pour un incident s’étant produit juste avant la voie des stands. Celle-ci a en effet été suivie d’une fermeture de la voie des stands que l’équipe championne du monde n’a pas repérée.
Lewis Hamilton a alors été appelé aux stands et a effectué un arrêt seul dans la pitlane, ce qui laissait supposer que la décision de Mercedes n’était pas la bonne, et Lewis Hamilton a en effet dû respecter un stop and go de 10 secondes (photo), qui l’a renvoyé à 30 secondes de la tête de course.
"C’était une séquence d’événements étrange que nous aurions peut-être pu repérer plus tôt," explique Wolff au sujet de l’erreur de Mercedes.
"Les décisions qui ont été prises étaient très inhabituelles, mais elles étaient absolument conformes aux règles. Une des Haas était garée à droite, près de l’entrée, à l’intérieur de la Parabolica, et il y avait un seul drapeau jaune. Onze secondes plus tard, une voiture de sécurité a été déployée."
"Une fois la voiture de sécurité déployée, ils ont mis l’entrée de la voie des stands en rouge, mais ce n’était pas exactement rouge, c’était deux croix jaunes à l’extérieur."
"Un des stratèges vient de crier dans la radio alors que nous entrions dans la voie des stands. Il y avait de la confusion. Nous ne pouvons pas voir les signaux de là où on est, et c’est juste une séquence d’événements qui ont foiré la course de Lewis. Nous ne sommes pas contents, mais vous devez l’encaisser."
Les autres équipes (à part Alfa Romeo) ont pourtant bien réagi. Un peu de mauvaise foi ? Probablement, et Toto Wolff enfonce le clou contre la FIA.
"Depuis le muret des stands, vous ne pouvez pas voir ces croix jaunes, et si le pilote ne les voit pas, ce qui, je crois, est absolument vrai, la seule façon de voir que la voie des stands était fermée était à la page quatre du système de communication de la FIA."
"Personne ne regarde cette page lorsque la voiture de sécurité est déployée, le pilote est sur le point d’entrer dans les stands. Tout est concentré autour de l’arrêt au stand. Malchanceux, je dirais, et une décision très inhabituelle de fermer la voie des stands."