Mercedes a peut-être raté le doublé, de peu, ce dimanche au Japon. Mais peu importe ! L’équipe allemande a surtout verrouillé l’obtention de ses sixièmes titres consécutifs au classement des constructeurs comme au classement des pilotes (seul Valtteri Bottas peut désormais rejoindre Lewis Hamilton au championnat).
Tout de suite après l’arrivée, Toto Wolff a voulu dédier ce sixième titre à Niki Lauda, l’ancien directeur non-exécutif de Mercedes disparu cette année.
« Nous voulons dédier ce titre à Niki, parce qu’il a joué un rôle si important depuis le début de ce voyage. Sa simple présence était toujours si importante, elle apportait ce mélange de soutien et de pression. Il était vraiment une personne spéciale. »
« Il me manque tous les jours. Quand nous parlons avec des amis, c’est surréel de ne pas le voir parmi nous. Je me demande ce qu’il dirait, ce qu’il penserait. Mais cela ne compense pas sa perte. »
Une fois de plus, malgré un changement réglementaire cette année, Mercedes a tenu la barre et repoussé la concurrence et les limites de l’excellence.
« Il paraît qu’on ne performe bien qu’au pied du mur, mais ce n’est pas le cas avec nous » confirme Toto Wolff. « Le règlement reste le même l’an prochain, et donc tout ce que nous apprendrons cette année sera aussi important pour développer la voiture de 2020. »
« C’est cet équilibre qu’il faut trouver. Nous ne sommes juste pas assez rapides, sur un tour, face à Ferrari pour le moment, il faut se pencher sur cela maintenant. Nous souffrons à vraiment égaler la performance relative des Ferrari pour le moment. »
Le défi de Mercedes s’annonce donc aussi de taille pour l’an prochain, mais pourquoi 2020 serait-il si différent de 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019 ?