Mercedes a l’occasion, ce dimanche à Mexico, de remporter, déjà, son 100e Grand Prix en tant que constructeur. L’équipe allemande deviendrait ainsi la première équipe depuis Williams, en 1997, à rejoindre ce club fermé qui ne compte que Ferrari et McLaren comme autres membres.
Cette marque pourrait être atteinte deux semaines après un autre Grand Prix symbolique, celui du Japon, qui a permis à Mercedes de remporter son 6e titre d’affilée. C’est ainsi l’occasion pour Toto Wolff de mesurer le chemin accompli…
« Quand nous avons commencé ce voyage, personne n’aurait rêvé à de tels résultats. Nous espérions pouvoir gagner des courses, peut-être même un championnat, pour bien représenter la marque Mercedes. Mais gagner six titres d’affilée, six doubles titres, pilotes et constructeurs, battre un record [celui de Ferrari] qui semblait imbattable, c’est très satisfaisant. C’est une réussite qui témoigne du dur labeur, de la détermination formidable et de la passion de chaque membre de notre équipe. Tout le monde, à Brixworth et Brackley, a réalisé un travail incroyable et nous nous sommes très reconnaissants envers eux. »
Les éloges étant terminés, Toto Wolff appelle maintenant à la remobilisation des siens en vue de ce Grand Prix du Mexique, qui a souvent été difficile pour Mercedes ces dernières années.
« Pour ce qui est des succès futurs, nous ne prenons rien pour acquis dans cette équipe. Donc après le Japon, nous sommes rapidement revenus à notre travail habituel de préparation. Nous savons que les quatre courses restantes ne seront pas faciles et nous nous attendons à ce que Mexico soit la plus difficile d’entre elles. L’altitude élevée crée des défis inhabituels. La faible densité de l’air affecte l’appui de la voiture, le refroidissement et la performance de l’unité de puissance. C’est un mélange qui ne convient pas particulièrement à notre voiture, mais nous donnerons tout pour limiter les dégâts. »