Comme nous vous le rapportions hier après-midi, Ferrari a finalement décidé de ne pas faire appel de la décision des commissaires au Canada, jugeant qu’il lui sera impossible d’obtenir gain de cause.
En effet, les pénalités en temps données en course, dont celle de 5 secondes reçue par Vettel, ne font pas partie des pénalités pouvant être annulées par un appel.
La Scuderia a par contre indiqué qu’elle évaluait une possibilité de faire valoir son droit à faire revoir l’incident devant le prochain panel des commissaires. Elle a 14 jours après l’incident pour en faire la demande, une demande qui doit être motivée par de nouvelles preuves tangibles.
Selon Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, c’est une erreur que Ferrari ne doit pas commettre.
"Vous ne pouvez pas enlever la pénalité comme ça," explique Wolff, qui doute qu’un panel de commissaires différents mette en doute ceux présents à Montréal.
"Mais le pire scénario pour Ferrari serait plutôt que les commissaires, après avoir eu les nouvelles preuves, certainement les données de la télémétrie, pensent qu’une plus grosse pénalité est justifiée."
"J’ai évidemment parlé à Mattia Binotto après la course et il pense que ce qui est arrivé ne vaut pas de manière sûre et certaine, à 100%, une pénalité. Moi je pense qu’il a tort, à 100%."
"Parce que c’est un fait que Vettel est sorti de la piste, a regardé ses rétroviseurs et a poussé Lewis vers le mur. Si Lewis n’avait pas freiné, il y aurait eu collision. C’est pour cela qu’il y a cette pénalité."
"Est-ce que Seb aurait pu l’éviter ou non au volant ? Ok, c’est ça la controverse. Mais dans notre sport, on ne fait pas de prisonniers. Il faut des décisions claires."