Le directeur de Mercedes F1, Toto Wolff, nie que son équipe est cette fois en position de force pour signer un nouveau contrat en Formule 1 avec Lewis Hamilton.
Au cours des dernières semaines, les rumeurs ont abondé sur ce contrat : montant, durée, des chiffres fous ont circulé... alors que les négociations entre le septuple champion du monde et Mercedes vont seulement commencer suite au retour en Europe du Britannique et de la reprise du travail pour les pilotes à l’usine.
Hamilton, le premier, a annoncé sa volonté de poursuivre pour plusieurs années et signer un bon accord avec son équipe mais aussi Mercedes, pour y inclure des actions en faveur de sa fondation. L’avantage est-il donc dans le camp de Toto Wolff ?
"Je ne le vois pas du tout de cette façon. Il ne nous supplie pas de lui donner un nouveau contrat. J’ai dit très tôt que Lewis aura toujours un baquet avec nous. Une décision est toujours le fruit d’une discussion entre nous. Lewis serait le premier à dire s’il n’apprécie plus ce qu’il fait ou pense qu’il a des déficits qu’il aurait du mal à combler. Mais il n’en est rien," dit-il à AMuS.
"À cet égard, nous voulons continuer. Nous allons certainement négocier comme les années précédentes. Je ne vois aucune indication que nous devons changer quoi que ce soit."
Mercedes F1 a toutefois un atout dans sa manche : la relève semble être assurée avec George Russell, qui a su tenir tête à l’un des plus grands pilotes de l’histoire dès sa première année à ses côtés.
"Je vous suis sur une chose : Lewis est avec Michael Schumacher le meilleur pilote de tous les temps, ce dernier l’a démontré durant son passage chez Ferrari. Je verrais Lewis et George sur un pied d’égalité en 2022. George est sorti d’une voiture qui devait être difficile à conduire. Il est entré dans une autre qui était certainement aussi difficile à conduire. Lewis est passé à la W13 alors qu’il avait une voiture parfaite avant. Il a dû beaucoup s’adapter."
"Nous avons eu des courses où George était le plus fort et d’autres où Lewis l’était. Mais il ne s’agissait pas de savoir qui marque le plus de points et bat l’autre. Il s’agit de développer ensemble une voiture gagnante. Les deux ont un grand respect l’un pour l’autre. Et les deux reconnaissent les réalisations de l’autre. C’est une bonne combinaison. Pour nous, il ne s’agit pas de les opposer."
Hamilton a remporté le duel des qualifications, Russell a marqué plus de points en course...
"Une bonne dynamique entre les pilotes dépend aussi de ce que la direction leur donne en exemple. Quelles conditions, quel cadre leur fixons-nous ? Et comment les pilotes interagissent les uns avec les autres dans un esprit de respect. Je pense que nous sommes dans une bonne position de départ car nous respectons les qualités de pilotage de chacun et il y a ce respect humain. Nous acceptons qu’il puisse y avoir une rivalité entre nos pilotes. Mais cette rivalité ne doit jamais dégénérer en un conflit qui pourrait nuire à l’équipe. Je ne permettrais jamais cela. Je ne l’ai jamais permis non plus."