Le directeur de Mercedes F1, Toto Wolff, a nié que le choix de Lewis Hamilton de partir chez Ferrari l’année prochaine soit lié au maintien d’un quelconque mécontentement à l’égard de la Formule 1 2024 de l’équipe ou des premières informations sur les performances attendues.
Mercedes avait dominé la F1 lors du passage aux moteurs hybrides en 2014 mais depuis l’arrivée de l’effet de sol en 2022, les ingénieurs de Brackley se sont fait dominer par Ferrari et surtout Red Bull.
Hamilton avait exprimé en interne son mécontentement concernant la poursuite du concept 0 ponton pour 2023. La philosophie change enfin pour la W15 mais les données au simulateur auraient pu être l’élément déclencheur de son départ à venir dans un an.
"J’ai vu cette spéculation dans la journée de jeudi, avant nos annonces communes. Mais la réalité c’est que Lewis n’a testé la W15 en simulateur que ce vendredi, après sa décision donc."
Wolff a aussi nié que les perspectives des deux équipes concernant le tout nouveau règlement technique 2026 ait été un facteur.
"Nous n’avons pas discuté de la question de savoir si les opportunités étaient meilleures là-bas chez Ferrari ou avec nous parce que je ne pense pas que vous puissiez le dire."
Wolff estime enfin que la contribution d’un pilote ne doit pas être surestimée.
"La voiture est développée au sein de l’équipe avec beaucoup de science et beaucoup de données, et le pilote nous donne des indications sur ce qu’il ressent dans la voiture et cela est disséqué."
"On décide ensuite si cela va dans le bon sens ou non. Nous ne devons ni sous-estimer ni surestimer l’apport du pilote dans le développement d’une voiture."