Le directeur de Mercedes F1, Toto Wolff, a admis qu’il n’était pas décisionnaire quant au fait que de nouvelles équipes sont autorisées à entrer en F1 alors qu’Andretti continue de faire pression pour une place sur la grille. Mais l’Autrichien compte bien à ce que sa voix comme celle des autres directeurs d’équipe soit entendue par les dirigeants de la F1.
L’offre d’Andretti, qui a passé avec succès la barrière de la FIA, a été encore renforcée cette semaine lorsque Cadillac a annoncé qu’elle deviendrait fournisseur de groupes motopropulseurs en F1 à partir de 2028.
Mais la candidature d’Andretti reste incertaine, la FOM semblant frileuse mais décisionnaire au final.
"Nous, les 10 équipes qui pratiquons ce sport, sommes là depuis très, très longtemps," rappelle Wolff.
"Les petites équipes ou les équipes de milieu de grille ont traversé beaucoup de difficultés il y a quelques années lorsque le COVID a frappé."
"Mais quoi qu’il en soit, elles se sont battues pour survivre et nous voici confrontés au plafonnement des coûts."
"La plupart des équipes sont devenues rentables et sont enfin en compétition de manière durable mais ce n’est pas un acquis encore."
"Nous sommes au plus haut en ce moment et nous devons donc respecter le fait que la FIA et le détenteur des droits commerciaux vont décider s’ils souhaitent qu’une équipe supplémentaire nous rejoigne. GM a fait un pas en plus en voulant devenir motoriste, cela pèsera dans la balance, c’est certain."
"Évidemment, si on nous le demande, nous répondons que tant que cela convient parfaitement au spectacle, tant que nous offrons un meilleur divertissement et que nous avons plus de revenus, rien ne s’y opposerait. Mais fondamentalement, tout cela doit être prouvé."
"Nous ne sommes pas décisionnaire, c’est à la F1 de se prononcer mais elle a ses positions et nos positions sur le sujet certainement pour se décider."