La course du Qatar a été disputée avec des stratégies obligatoires, liées au risque de crevaisons sur les vibreurs du circuit de Losail. Avec des relais plus courts, les pilotes ont attaqué à fond, ce qui les a fatigués, mais ce qui a offert une approche différente, avec un rythme effréné, ce qui a plu à Toto Wolff.
"Je ne pense pas que ce soit négatif ici, en novembre, à Abu Dhabi. Nous devons attendre de voir ce qui se passera à Bahreïn l’année prochaine et comment la saison va se dérouler" a déclaré le directeur de Mercedes F1.
"Nous verrons comment les pneus Pirelli vont gérer les voitures de l’année prochaine. Mais en fin de compte, les dépassements ont empiré. Tout est une question de gestion thermique. J’aimerais donc avoir des courses comme celle du Qatar, où l’on se contente de rouler à fond."
Wolff est conscient que la F1 pourrait subir des baisses d’audience à cause de la domination de Red Bull, mais il admet que c’est à son équipe et aux autres de battre pour Red Bull pour offrir un bon spectacle.
"Les chiffres que nous voyons sont solides. Nous nous développons sur les réseaux sociaux ; nous voyons des courses qui sont pleines à craquer, même si les promoteurs reconnaissent que l’impact de la domination de Red Bull sur les ventes se fera sentir plus durement l’année prochaine."
"Mais en fait, tout tourne autour du spectacle. Si le spectacle n’est pas bon, nos fans nous suivront moins. Mais ce que je dis toujours dans le sport, c’est que j’aime l’honnêteté. Le spectacle suit le sport et c’est une méritocratie. Celui qui fait le meilleur travail gagne."
"C’est donc à nous, à Ferrari et à toutes les autres équipes de faire mieux pour rivaliser avec Red Bull Racing. Bien sûr, il y a le risque qu’avec un certain retard, les gens se disent : ’De toute façon, je connais le résultat’... mais nous devons simplement faire un meilleur travail."