Toto Wolff ne sait pas si le football pourrait faire davantage pour défendre des causes sociales, alors que la Coupe du monde s’est terminée au Qatar, où de nombreux problèmes de fond se posent. Mais le directeur de Mercedes F1 a l’impression que la catégorie reine du sport auto s’en sort mieux à ce niveau.
Selon lui, la Formule 1 parvient davantage à s’exprimer sur ces problèmes lorsqu’elle se rend dans des pays où les droits et libertés sont parfois floués. Cependant, il ne sait pas si c’est le soutien de la FIA qui aide à cela - ce que ne fait pas la FIFA - ou simplement les pays visités.
"Je reste persuadé que lorsque vous avez un événement sportif aussi important dans un pays, cela met les projecteurs sur ce pays" a déclaré Wolff. "Je pense que cela peut déclencher des changements, parce que les choses ne peuvent plus être cachées."
"Et c’est le genre de choses positives qu’un sport peut faire, selon moi. Les choses sont abordées. Est-ce que c’est comme nous le voulons ? Non. Est-ce que c’est le genre de normes culturelles que nous avons en Europe ? Peut-être pas."
"Là où nous allons, et avec les gens à qui je parle, je vois un processus et un changement. C’est peut-être parce que nous sommes la Formule 1, ou parce que nos destinations sont différentes, mais je vois que nous avons un impact."
"Je ne peux pas juger le football. Je lis les journaux et les gros titres. Nous pouvons juste essayer, là où nous allons, de montrer notre présence, d’interagir avec les dirigeants, et de ne pas nous cacher. Nous ne pouvons pas le faire quand nous sommes présents."