La F1 travaille sur l’évolution à apporter à ses moteurs en 2025, avec notamment la possible piste des carburants de synthèse. Cependant, Toto Wolff prévient que la F1 doit éviter de commettre la même erreur qu’à la fin des années 2000, lorsque la piste du moteur hybride a été étudiée.
"Nous ne voulons pas faire l’erreur que nous avons faite il y a dix ou 11 ans quand nous avons dit ’demandons aux ingénieurs de nous faire un concept’, et nous avons eu un moteur fantastique, très efficient, mais pour lequel les coûts de développement sont très élevés" a expliqué le directeur de Mercedes F1.
"Nous avons besoin de réduire les coûts pour les constructeurs qui sont engagés dans notre sport, et c’est la priorité la plus élevée. De là, il faut prendre des décisions techniques et voir ce que l’on peut faire pour avoir un moteur pertinent, en considérant la vitesse à laquelle la technologie évolue sur les voitures de route."
Wolff ne veut pas que l’hybride soit abandonné, puisque l’électrification se démocratise sur les voitures de route, mais il pense que les carburants de synthèse seraient une piste intéressante, encore plus que celle des biocarburants : "Il est très clair que les batteries sont de plus en plus efficientes, et que la récupération d’énergie est importante."
"Je pense que les carburants plus durables, qu’ils soient synthétiques ou autre, peuvent aussi être très intéressants, mais il faut étudier cela avec nos partenaires fournisseurs de carburants et de lubrifiants, évidemment. Nous ne voulons pas avoir une guerre des carburants et des lubrifiants, aussi intéressant ça puisse être de repousser les limites. Il s’agit de trouver le bon compromis."