Mercedes F1 a connu un week-end désastreux au Brésil, avec un mauvais rythme de course qui a fait terminer Lewis Hamilton en huitième place, tandis que George Russell a abandonné. Toto Wolff, le directeur de l’équipe, réitère ses propos concernant le caractère inacceptable de ce résultat.
"Comme je l’ai dit après l’arrivée, c’est totalement déconcertant. En même temps, c’est inacceptable pour nous tous" a déclaré Wolff. "Nous sommes une structure propre, une équipe solide, et nous n’avons pas eu l’air d’une équipe solide ici."
"Il est intéressant de constater qu’au cours de trois courses consécutives, vous terminez à une bonne deuxième place dans les deux courses, en défiant Max [Verstappen], et qu’une semaine plus tard, vous ne vous retrouvez nulle part."
Wolff est en revanche satisfait de voir que la décision de repartir de zéro l’an prochain sur la monoplace sera une bonne chose : "Beaucoup de changements. Mais c’est notre voie, avec une voiture fondamentalement différente l’année prochaine. La journée de ce dimanche prouve que c’est la bonne chose à faire. Cela le confirme."
"Les Sprints ne sont pas notre force"
L’Autrichien n’est pas satisfait du week-end, au point de penser que c’est le pire de l’équipe depuis son retour en Formule 1 en 2010. Il déplore les week-ends de Sprint, qui sont pour Mercedes des moments de difficulté avant tout.
"Je pense que les week-ends de Sprint n’ont généralement pas été notre force. Nous nous efforçons de résoudre les problèmes la plupart du temps. Pour moi personnellement, c’est le pire week-end depuis 13 ans."
L’équipe a adopté au Brésil des réglages différents pour éviter un risque de disqualification comme aux Etats-Unis, mais Wolff dément que cela ait été la raison du très mauvais week-end de son équipe.
"Oui, nous avons fait rouler la voiture beaucoup trop haut. Et c’est quelque chose que l’on conserve probablement, comme vous l’avez dit. Mais ce n’était pas la raison principale d’un week-end complètement raté en termes de performances."
"Il y avait un problème mécanique fondamental. Il ne s’agit pas d’un aileron arrière, ni d’une voiture légèrement trop haute, car on parle d’un millimètre ou deux. C’est une question de performance, mais ce n’est pas l’explication d’une panne totale."
"Un problème mécanique" et pas seulement de réglages ?
Mercedes a hésité à tout reprendre de zéro pour la course : "Nous ne savions pas fondamentalement où nous aurions pu changer les choses. Nous avons pensé à un départ dans la voie des stands. Mais quand on pense à maximiser les points, c’était probablement une bonne chose de partir comme ça."
"Je ne serais pas surpris si nous analysions les voitures dans les prochains jours et que nous découvrions qu’il y avait un problème mécanique. C’est déconcertant. D’une voiture très rapide, la mieux équilibrée avec des pilotes heureux, nous sommes passés à un cauchemar. Comment est-ce possible ? Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qui ne va pas ?"
"Je ne serais pas surpris que nous analysions les voitures dans les prochains jours et que nous découvrions qu’il y a un problème mécanique dans la façon dont nous les avons réglées ou quelque chose comme ça. Mais je ne sais pas de quoi il s’agit."