Toto Wolff voit en la progression de McLaren F1 un signe positif pour l’avenir, et l’espoir de faire la même chose du côté de Mercedes. Le directeur de l’équipe de Brackley compare aussi à ce qu’a fait Aston Martin lors de l’intersaison.
"Je pense qu’il est très encourageant de voir qu’Aston Martin a gagné de gros morceaux de temps au tour entre l’année dernière et cette année" a-t-il déclaré. "Et de la même manière, vous voyez que McLaren fait la même chose au cours de la saison.
"C’est quelque chose qu’il faut saluer, si nous voyons cela se consolider, et c’est certainement pour nous un bon exemple de la façon dont on peut renverser les choses. McLaren qui ’fait une Aston Martin’ est un bon exemple pour Mercedes."
Selon Wolff, les faibles écarts entre les équipes sont le fruit d’un règlement bien conçu : "Nous avons tous participé activement à l’élaboration de règlements qui permettraient, au fil du temps, aux petites équipes de rattraper leur retard et d’égaliser les chances."
"Si vous regardez Albon, en termes de performance sur un tour, il est tout à fait à sa place, et Aston revient comme nous en avons discuté auparavant, ainsi que McLaren. C’est ce que nous voulions."
"Si vous retirez Max de l’équation, cela dit, il est quatre dixièmes plus rapide que les huit premières équipes sur un tour de 90 secondes, ce n’est donc plus énorme, tous les autres se tiennent en deux dixièmes. De la deuxième à la septième place, il y a deux dixièmes et cela nous montre que le règlement fonctionne. C’est sacrément difficile et ça va continuer comme ça, mais nous le savions."
Wolff est en revanche navré de constater que Mercedes n’a eu aucun problème lors des qualifications à Silverstone, mais que les sixième et septième places de George Russell et Lewis Hamilton représentent le niveau de Mercedes actuellement.
"Je pense que tout s’est déroulé comme nous l’avions prévu. Nous avons dû trouver nos points de référence vendredi, c’est pourquoi le chronomètre n’a peut-être pas été très bon. Mais tout était solide et il n’y a rien que nous puissions dire qui n’ait pas fonctionné comme prévu. Ce n’était tout simplement pas assez bon."