Toto Wolff insiste sur le fait qu’il ne sera pas en retrait lors de la prochaine série de réunions des directeurs d’équipe ce week-end à Silverstone.
Le directeur de l’équipe Mercedes F1 a été critiqué par plusieurs de ses rivaux (notamment Christian Horner) après le Canada pour s’être mis en colère et agi de manière "théâtrale" sur la question du marsouinage devant les caméras de Netflix.
"Ces flèches empoisonnées ne m’ont pas blessé. Elles ressemblaient plus à des boulettes de mousse de pistolets Nerf. Je ne suis ni en colère, ni intimidé. Pas du tout. J’aime vraiment la controverse."
"En ce moment, je suis moins sur le balcon et beaucoup plus sur la piste de danse. Il est important de maîtriser les problèmes. Et il faut que ces directives techniques soient appliquées. Je le répète, il en va de la santé à long terme des pilotes."
Sur la question du contrôle du marsouinage, qui doit être monitoré par la FIA, Wolff a déclaré qu’il s’attend à moins de problèmes au GP de Grande-Bretagne.
"Mais cela ne veut pas dire qu’il ne resurgira pas à nouveau sur d’autres circuits, plus bosselés. Nous devons agir, pour les pilotes. 19 d’entre eux l’ont demandé, même si certains (Red Bull) ont mystérieusement changé d’avis en public."
Mercedes F1 devrait en tout cas s’en sortir sur les prochaines courses selon lui.
"Nous avons altéré notre concept parce que nous ne pouvons pas rouler aussi bas que nous l’avons développé. Si nous allons dans la bonne direction maintenant, et je crois que nous y allons, nous ne serons plus huit dixièmes derrière mais beaucoup moins. Du moins, c’est mon souhait. Il est important pour nous de maîtriser les rebonds, avec ou sans l’aide de la FIA."
"Seuls les imbéciles sont optimistes, mais Silverstone et Le Castellet conviennent mieux à notre voiture, alors voyons ce que dit le chronomètre - car il ne ment jamais."
Wolff a également nié que Lewis Hamilton ait perdu sa motivation pour atteindre les derniers dixièmes étant donné que le titre 2022 semble presque impossible à gagner.
"Il s’est fixé de nouveaux objectifs. C’est une grande joie de voir qu’il est heureux et complètement au-dessus des choses, comme on peut le voir dans sa réaction à certaines déclarations récentes."
Lorsqu’on lui a demandé s’il parlait du scandale de Nelson Piquet, Wolff a répondu : "Et d’autres aussi. Des choses comme ça sont tout simplement superflues."
En ce qui concerne le championnat 2022, cependant, il admet que le champion du monde en titre, Max Verstappen, est en train de courir vers son deuxième titre.
"Max est dans une catégorie à part avec cette voiture. Vous devez le reconnaître. Ce n’est pas bon pour la Formule 1 d’avoir un champion du monde si tôt, donc j’aimerais voir un duel entre Red Bull et Ferrari jusqu’à la dernière course à Abu Dhabi. Mais ça ne ressemble pas à ça pour le moment parce que Ferrari se débat avec sa fiabilité."
Lorsqu’on lui a demandé si Mercedes pouvait s’améliorer suffisamment pour venir les perturber en tête de course, Wolff a répondu : "Nous serons de retour, et nous aurons notre mot à dire quelques fois cette année."
"Mais cela n’arrive tout simplement pas du jour au lendemain. Nous les laisserons donc jouer un peu, puis nous écrirons la grande histoire de notre retour."
"La fiabilité est définitivement notre point fort, mais de manière réaliste, beaucoup de choses doivent mal tourner chez Red Bull pour pouvoir les rattraper."