Mercedes estime perdre pas moins de 6 dixièmes de seconde sur Ferrari dans les lignes droites de Montréal, ce qui souligne un gros écart entre les deux moteurs avant les qualifications.
Un coup de bluff de Toto Wolff avant que le "bouton magique" soit actionné en qualifications ? Peut-être, mais l’Autrichien semble inquiet quant au fait de pouvoir disputer la pole à la Scuderia tout à l’heure.
"Ferrari a vraiment élevé le niveau de puissance ici, ils devaient avoir de la réserve avec leur évolution. Leur vitesse de pointe est énorme, nous avons une vraie bataille pour contrer ça dans les virages. Il y a une lutte qui s’annonce dure pour nous pour la pole," explique le directeur de Mercedes F1.
"Et nous ne gagnons plus tant que ça dans les virages. Ferrari est un peu meilleure ici aussi. Avec leur avantage de 8 km/h sur nous, ce sera difficile pour la pole, difficile pendant la course aussi."
"Ils ont peut-être un peu moins d’appuis que nous, mais ça fait partie du jeu. Cependant leur puissance pure est vraiment impressionnante. On perd 6 dixièmes dans les lignes droites, on va essayer d’en rattraper un peu pour les qualifications."
Wolff admet que Mercedes a travaillé sur sa voiture dans le but de la rendre meilleure sur des circuits lents, son petit point faible des années précédentes. Cela se paie sur un circuit comme Montréal.
"A Budapest, Singapour ou Monaco, nous n’étions jamais aussi performants qu’ailleurs. Notre équipe a vraiment travaillé pour comprendre comment changer ça et c’est ce qui a été réussi avec la W10. Elle est plus adhérente, plus équilibrée, mais c’est un compromis. Ici, on ne gagne pas autant de temps qu’à Monaco parce que les virages ne se succèdent pas aussi vite."