Toto Wolff ne pense pas que la F1 et la Formule E fusionneront à l’avenir. Récemment, Alejandro Agag avait rappelé que sa discipline possédait les droits exclusifs des compétitions électriques auprès de la FIA jusqu’en 2039.
"Même si la F1 a un contrat avec la FIA après la fin de notre licence, ce serait bien trop tard. Nous avons les droits pour 25 ans, nous n’en avons fait que six et il en reste 19 à faire" avait déclaré le directeur de la Formule E.
Mercedes, qui possède une équipe dans les deux disciplines, ne sait pas encore si son engagement se poursuivra dans le championnat électrique à l’avenir, alors que ses deux concurrents Audi et BMW quitteront la discipline l’année prochaine.
"Nous apprécions le format" a déclaré Wolff à Auto Bild. "Nous parlons d’un public cible totalement différent que celui de la Formule 1. Mais ça doit avoir du sens sur le plan commercial également."
"Nous discutons actuellement de ce que sera la prochaine génération de voitures dans la discipline, et quel rôle Mercedes pourra jouer dans cette vision d’avenir de la Formule E. Nous n’avons pas encore pris de décision."
Wolff ne pense pas que Liberty Media et Liberty Group, qui possèdent respectivement la Formule 1 et la Formule E, décideront à long terme de faire fusionner les deux disciplines.
"Les deux entreprises appartiennent au même homme, John Malone. Ils n’ont pas encore réussi à positionner les deux plateformes de la meilleure manière possible, mais si les synergies sont possibles un jour, nous pourrions rouler ensemble sur un week-end, par exemple avec les circuits urbains."
Wolff considère cette hypothèse comme une bonne idée, sous réserve que les championnats trouvent un terrain d’entente : "Je pense que ce serait une bonne chose, mais il faudrait l’approbation de tous les actionnaires, et on sait qu ce n’est pas une chose aisée en sport automobile."