Toto Wolff a encore une fois dû répondre aux spéculations le plaçant comme favori pour reprendre le rôle de Chase Carey, le patron de la F1.
Le contrat de Carey arrive à échéance l’année prochaine et beaucoup dans le paddock pensent que le directeur de Mercedes serait un bon remplaçant.
"Je suis personnellement très heureux là où je suis," répond Wolff à propos de ces spéculations.
"Je ne me suis pas du tout penché sur cette hypothèse. Si vous commencez à vous rendre compte que d’autres aspects de la vie sont plus intéressants, vous perdez votre efficacité," ajoute l’Autrichien, qui ne dément pas qu’il pourrait étudier une offre si on lui en faisait une.
Mais cette offre, Liberty Media lui aurait déjà faite et la société américaine ferait déjà pression pour que Wolff accepte de prendre le poste de Carey.
"Je ne suis pas en F1 pour y laisser ma marque absolument. Je ne me vois vraiment pas à ce poste. Il n’y a pas d’héritage. Il s’agit de répondre à mes propres attentes, pour ma vie. Le reste est sur Wikipedia."
Wolff explique que le regretté Niki Lauda, son ancien collègue et ami chez Mercedes, lui avait appris à vivre ses passions plutôt que d’avoir de simples ambitions.
"Niki m’a dit ’il ne me reste peut-être que 10 ans. Je veux vivre comme je veux, sans faire de compromis’. Il a eu moins que 10 ans... Alors je veux que chaque seconde compte."