Le patron de Mercedes F1, Toto Wolff, a nié les allégations selon lesquelles l’accrochage entre Max Verstappen et Lando Norris lors du Grand Prix d’Autriche de Formule 1 était la conséquence d’incidents impunis.
Verstappen et Norris se sont affrontés au virage 3 à sept tours de l’arrivée alors que les deux hommes se battaient pour la tête, les deux pilotes s’accrochant et ruinant leurs espoirs de victoire.
Norris a critiqué ce qu’il a perçu comme des manœuvres « imprudentes » au freinage de Verstappen, et les commissaires ont traité ce dernier comme responsable en lui accordant une pénalité de temps de 10 secondes, sans conséquence sur son classement final.
Mais alors que Verstappen a nié les accusations qui lui étaient adressées, le directeur de l’équipe McLaren, Andrea Stella, a soutenu que l’approche du Néerlandais n’était pas nouvelle.
Stella a fait valoir que les commissaires n’avaient pas assez réprimé les batailles agressives de Verstappen avec Lewis Hamilton en 2021 (à lire ici) pour s’assurer qu’il assouplirait son approche de la course. Il a également demandé, tout comme Norris, à la FIA de se pencher sur les méthodes de Verstappen (à lire ici).
Cependant, Wolff, qui était au cœur de cette bataille pour le championnat il y a trois saisons, a rejeté l’idée selon laquelle des comparaisons devraient être faites entre les deux.
"Je ne pense pas que l’on puisse tirer cette conclusion," a déclaré Wolff lorsque l’avis de Stella lui a été présenté après la course. "Cela fait tellement longtemps et de notre côté."
"Nous sommes dans une situation différente aujourd’hui, et je pense que ce cas là l’est aussi. Il faut être deux pour danser le tango. Je n’ai pas vu en détails la dernière partie de la course de Lando et Max pour être honnête. Je n’ai pas revu comment tout cela s’est passé. Juste l’accrochage sur le coup puis je me suis focalisé sur George, qui pouvait en tirer un gros avantage."
"Je dois d’abord regarder à nouveau toute la scène avant d’avoir une opinion, mais je ne verrais pas cela comme une conséquence importante de la mauvaise gestion de 2021 par rapport à ce qui s’est passé en 2024."
"Je ne pense pas qu’il y ait de corrélation entre les deux."
Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, n’a pas voulu prendre de position à chaud non plus.
"Tout d’abord, quand je suis sur le muret des stands, j’ai juste le tracé de la piste avec des points et je ne regarde pas la vidéo ni la télévision. Cela signifie que j’ai juste le ralenti après la course. Laissez-moi y jeter un œil plus en détail. Vous pourrez alors me poser la question des milliers de fois à Silverstone."
"Mais honnêtement, je pense que c’est un incident et pour voir si la responsabilité incombe à Max, à Lando ou à qui que ce soit... laissez-moi d’abord y jeter un œil avant de faire un commentaire."