Toto Wolff, l’actuel directeur de Mercedes F1, a peut-être donné un indice important sur sa façon de voir l’avenir au sein de l’équipe allemande.
L’Autrichien a assuré encore récemment qu’il aurait toujours un rôle à jouer dans le team champion du monde, dont il est propriétaire à 30%. Mais l’absence de Niki Lauda à ses côtés pour aider à la gestion commence à lui peser.
"C’est vrai que je me retrouve un peu seul et cela a pesé sur mon agenda, c’est aussi une des raisons qui me pousse à réfléchir actuellement," explique Wolff.
"En fait, je ne suis plus certain que le concept de ’patron d’équipe’ fonctionne encore en Formule 1. Je suis aujourd’hui responsable de 2000 personnes. 1000 à l’usine (châssis) à Brackey, 1000 autres à l’usine (moteur) à Brixworth. Une seule personne doit-elle supporter une telle responsabilité et rendre des comptes ?"
Wolff assure penser à sa santé un peu plus maintenant.
"J’ai fait tout cela avec amour et passion mais, peut-être, j’insiste sur le peut-être sinon il va y avoir encore des histoire, qu’à l’avenir nous devrions diviser ce rôle."
"Je dois vous avouer que j’ai eu des migraines, et c’est quelque chose qui m’était complètement étranger. Ce que je fais, ce que nous faisons tous chez Mercedes F1, c’est rechercher la perfection. Et cela demande un niveau d’implication très élevé. Mais est-ce durable ? Sans compromettre votre vie de famille ou votre santé ?"
"Je l’avais déjà dit mais je crois que nous avons tous une date de péremption, un moment où on commence à passer de ’génial’ dans ce qu’on fait à ’bon’. C’est alors à ce moment qu’il faut penser à quelqu’un pour prendre la relève."