Toto Wolff a tenu à passer un message amical à Mattia Binotto, son rival chez Ferrari, concernant les consignes passées en course.
La Scuderia n’hésite pas cette année à en user, de manière claire, afin de maximiser ses résultats en course. Une bonne politique sur le papier mais qui pourrait semer la zizanie entre Vettel et Leclerc. L’Autrichien le sait, il est passé par là avec Hamilton et Rosberg chez Mercedes.
"Je comprends ce qu’ils font, parce que vous voulez toujours avoir la voiture la plus rapide à la chasse de vos rivaux. Sebastian a dit qu’il était plus rapide, Ferrari l’a écouté et l’ordre a été inversé. Mais ça reste une situation piégeuse pour une équipe," commente Wolff.
"Quand vous commencez à faire ce genre de choses, cela peut devenir très compliqué à gérer parce qu’il faut toujours se justifier ensuite. Pourquoi c’était la bonne décision, à cet instant ? Vous vous exposez à des problèmes et vous risques des appels radio de vos pilotes à chaque course et qu’à chaque fois l’un des deux dit qu’il est plus rapide que l’autre."
Wolff ajoute que "ce n’est pas une situation facile pour un patron. On a eu le cas avec Nico et Lewis, Valtteri et Lewis aussi d’ailleurs."
"D’ailleurs, aujourd’hui même on a eu une inquiétude parce qu’ils se poussaient à fond l’un l’autre et on risquait la sortie de piste et un doublé gâché. Ce n’est donc pas un problème que pour Ferrari. Toutes les équipes ont ce genre de soucis quand vous avez deux pilotes très forts."