Toto Wolff a révélé comment les conseils de Pep Guardiola ont été déterminants dans sa réaction à la décision de Lewis Hamilton de rejoindre Ferrari.
La nouvelle selon laquelle Hamilton quitterait Mercedes et rejoindrait Ferrari pour 2025 a été rendue publique à la veille de la saison 2024 en février, le Britannique exerçant une clause de rupture dans le contrat de deux ans (un an + un an en option) qu’il a signé à l’été 2023.
Discutant de sa réaction à la nouvelle, Wolff a détaillé une conversation avec le manager de Manchester City Guardiola, qui est l’un des managers de football les plus titrés au monde, avec un total de 39 trophées remportés lors de ses périodes avec Barcelone, le Bayern Munich et City.
"Je pense que si quelqu’un décide de partir, il faut le laisser partir. C’est ce qu’on m’a en tout cas conseillé," a expliqué Wolff.
"J’ai eu une discussion avec Pep Guardiola il y a longtemps, c’est un ami. Je lui ai dit : ’Que fais-tu si tel ou tel joueur part ?’ et il m’a répondu : ’Que veux-tu dire ?’, j’ai dit : ’Eh bien, est-ce que tu essaies de le convaincre de rester ?’ Et selon lui ’Non, si quelqu’un pense qu’il peut mieux jouer ailleurs ou gagner plus, il faut simplement le laisser partir’."
"C’est quelque chose que j’accepte de la même manière en F1, si quelqu’un veut partir, alors faisons en sorte que ce soit aussi bien que possible pour chacune des parties, alors il s’agit de savoir ce qui se passe ensuite."
Wolff avait déjà révélé qu’il avait pris la décision de remplacer Hamilton par Antonelli "en cinq minutes", mais a expliqué qu’il avait besoin d’une validation supplémentaire de la part de personnes clés pour justifier sa décision.
"Il y a une réponse instinctive, interne, que j’ai eue avec moi-même, et c’était l’opportunité pour Kimi."
"De l’autre côté, il y avait une saison de F2 à venir, beaucoup d’essais pour Kimi, donc il faut prendre du recul et se calmer : ’Attends une minute, c’est ta réaction instinctive’."
"C’est ce qui va probablement se passer, mais il pourrait y avoir des points de rupture où il faudrait agir de manière rationnelle et logique et faire appel aux cerveaux de toutes les bonnes personnes avec lesquelles je travaille chez Mercedes."
"J’ai parlé avec Markus [Schäfer, membre du conseil d’administration de Mercedes-Benz] et à Stuttgart et il est important de leur demander leur avis avant de tirer une conclusion finale."
"La décision a été prise avec Ola [Kallenius, PDG de Mercedes-Benz], Gwen [Lagrue] qui dirige notre programme junior, James Allison [directeur technique] et Bradley Lord [directeur de la communication], juste pour confirmer mon premier instinct."