Toto Wolff trouve injuste la manière dont les pilotes de F1 sont traités par la FIA, après que Max Verstappen a été puni pour avoir utilisé un langage injurieux en conférence de presse et dans sa monoplace.
"Je pense qu’il faut toujours tenir compte du contexte dans la manière de dire les choses, mais nous voulons des émotions, nous voulons des moments crus, nous comprenons que les pilotes sont dans un état extrême. Si nous pouvons les atténuer un peu, je pense que c’est bon pour nous tous, mais je n’interdirais pas nécessairement le mot en F" a déclaré Wolff.
Wolff rappelle que les conférences de presse ne sont pas diffusées à un large public, et encore moins à des enfants : "Je pense que personne n’écoute le président de la FIA lors d’une conférence de presse de toute façon. Je veux dire, on l’écoute, mais on n’en parle pas, rarement. Ce n’est pas un grand public. Nous sommes le groupe."
"Nous faisons tous partie de ce cirque itinérant. Nous nous connaissons. Et je ne pense pas qu’utiliser le mot en F lors d’une conférence de presse soit la pire des choses... Si nous devons nous adapter, si nous devons tous adapter notre langage, y compris les directeurs d’équipe, alors nous verrons les choses sous un angle plus civilisé."
Christian Horner, le directeur de Red Bull, soutient son pilote et relativise la gravité du problème : "Je pense que Max a clairement exprimé ses sentiments à ce sujet. Bien sûr, tous ces pilotes sont des modèles."
"Mais le langage est utilisé dans la vie de tous les jours, il aurait peut-être pu être traité un peu différemment, ce qui aurait évité toute maladresse. Je ne sais pas combien il parle dans la conférence de presse de la FIA maintenant, mais je suppose que c’est relativement peu."
Horner note que la gestion du problème doit être différente entre les réactions à chaud et le langage en conférence.
"Je suppose qu’il y a une différence entre une conférence de presse et la voiture. Mais pour un pilote dont la langue maternelle n’est pas l’anglais... nous avons vu des membres de la famille royale dire à des photographes de prendre une putain de photo. Les réactions doivent donc être relatives."