Toto Wolff n’est pas impressionné par les équipes rivales de Williams F1, qui ont contré les propositions faites pour aider le team de Grove à améliorer ses infrastructures très datées.
Le patron de l’équipe Williams, James Vowles, a récemment révélé qu’une grande partie de l’infrastructure de Williams n’avait pas été mise à jour depuis près de deux décennies, le Britannique demandant un peu de liberté dans les dépenses en capital de l’équipe (le Capex).
Le sort de Williams a été évoqué lors de la réunion de la Commission F1 de fin juillet, mais les directeurs d’équipes rivaux voulaient eux aussi des contreparties !
Cela a fortement déplu à Wolff, le directeur de Mercedes F1, qui soutient son ancien responsable de la stratégie, qui dirige aujourd’hui Williams.
"La raison pour laquelle la discussion du plafond du Capex a été soulevée, c’est qu’une équipe, Williams, a déclaré que son infrastructure était médiocre et qu’elle ne serait pas en mesure de rattraper des choses insignifiantes comme l’équipement des machines, et des choses techniques comme des simulateurs," dit Wolff.
"C’était le point de départ de toutes les discussions. Ensuite, en conséquence, certaines équipes ont sauté dans le train pour dire ’Mais en fait, nous aussi nous aimerions avoir un peu plus de Capex."
"Et ce nombre est passé de 50 millions de dollars à 60 puis 70 et enfin 90 (pour quatre ans, au lieu de 35 actuellement, ndlr). Et tout à coup cela ressemblait de nouveau à un jeu libre, comme si les budgets plafonnés n’existaient plus.
"Pourquoi ne changeons-nous pas les niveaux de Capex ? Parce qu’il n’y a aucune raison de le faire. Il y a juste une équipe que nous devons traiter différemment de toutes les autres."
"Une solution envisagée consistait à permettre des améliorations au cas par cas. Alors nous avons établi une liste. Certaines des grandes équipes ont dit ’nous ne voulons pas de liste’, et ’si Williams obtient des trucs, nous voulons avoir des trucs’. Et alors la discussion a simplement été terminée. Sans succès."
"Il faut une stabilité de la réglementation sur les relations financières. Et il faut pouvoir avoir un business plan qui soit valable et non pas une carte blanche tous les deux ans où l’on change les balises sur les Capex."
"C’est pourquoi c’était la fin de la discussion sur les investissements, mais nous trouverons peut-être une solution pour Williams."