Récemment, la rumeur a fait état d’une réflexion concernant le développement moteur d’Alpine F1. Normalement, les blocs propulseurs sont gelés, mais le bloc Renault aurait un déficit dont elle se servirait pour obtenir du développement supplémentaire. Toto Wolff, directeur de Mercedes, révèle que les observations effectuées ne donnent pas cette impression.
"La façon dont nous avons conçu les règlements était que pour 2026, si l’un des constructeurs n’atteignait pas les 3 % de la meilleure unité de puissance, nous lui permettrions d’avoir plus de temps sur le banc et nous agirions de bonne foi et trouverions des solutions" explique Wolff.
Mais Wolff rejoint Frédéric Vasseur, qui expliquait que le déficit présumé de Renault n’est pas si important. De plus, il rappelle que l’accord était pour 2026, et que le déficit de Renault concerne la réglementation actuelle des moteurs.
"Maintenant, nous ne parlons pas de 2026, mais nous sommes à mi-chemin de ces règlements et il est vrai qu’ils sont gelés. Mais Fred a tout à fait raison, nous ne voyons rien qui se rapproche des 3 %."
Wolff est satisfait des chiffres prévus pour 2026, et il tempère l’idée de changer quoi que ce soit pour les moteurs actuels : "Deuxièmement, nous ne pouvons pas modifier le règlement à la volée juste parce que quelqu’un n’est pas performant. Par conséquent, si vous voulez les changer pour le cycle suivant, alors très bien."
"Mais je pense qu’avec 3%, nous sommes dans une bonne position et certainement pas en train de triturer les moteurs ou de leur donner plus de débit de carburant ou n’importe quelle autre chose. Il faut se débrouiller, on a plus de temps sur le banc et il faut régler ça."