Toto Wolff pense que Mercedes F1 ne doit pas être critiquée pour la difficile période qu’elle connait, tout simplement parce que les difficultés que rencontre l’équipe dont il est le directeur ne sont pas présentes depuis longtemps.
"Nous avons terminé premiers 115 fois et nous avons été mis à terre au cours des 50 dernières courses" a déclaré Wolff. "Ce n’est pas ce que nous voulons et c’est horrible le jour même. Mais le lundi matin, nous recommençons. Ferrari n’a pas remporté le championnat des constructeurs depuis 2008. Red Bull n’a pas gagné huit fois de suite parce que nous gagnions."
"Nous devons donc regarder les choses avec une certaine perspective et nous dire que c’est la troisième année où nous n’avons pas gagné. Ce n’est pas huit saisons. Ce n’est pas 16. Quand McLaren a-t-il remporté son dernier championnat des constructeurs ? 1998. Et leur dernier titre de champion du monde des pilotes ? Avec Lewis en 2008."
"Nous avons terminé deuxièmes l’année dernière. Ce n’est pas suffisant. Mais si vous regardez dans 10 ou 20 ans, vous verrez que nous avons gagné huit championnats d’affilée et que nous en avons perdu trois, ou peut-être quatre, mais pas 16."
Wolff ne prévoit pas de laisser sa place
L’Autrichien ne prévoit pas, pour le moment, de laisser sa place, que ce soit dans son rôle de directeur, de PDG ou d’actionnaire aux côtés de Mercedes et d’Ineos : "J’ai toujours été très critique et introspectif. Est-ce que c’est ce que je sais faire ? Est-ce que je travaille dans un domaine que je comprends et auquel je pense pouvoir contribuer ?"
"Je me pose cette question tout le temps, depuis 30 ans, et la décision que j’ai prise est que je suis copropriétaire de cette entreprise et que je le resterai, que je sois directeur d’équipe, PDG ou président."
"Il m’est arrivé par le passé de penser soudainement que quelqu’un pourrait mieux faire, que ce soit parce qu’il a plus d’énergie, plus d’intelligence, plus de connaissances ou plus de compassion."
"Ce jour viendra, mais conjointement, nous n’avons pas encore identifié la prochaine personne. J’aime toujours ce métier. Peut-être qu’un jour je me réveillerai et que je ne l’aimerai plus. Il se peut qu’une pierre me tombe sur la tête et que je ne sois plus directeur d’équipe."
"Mais c’est le destin que je choisis avec mes coactionnaires. J’ai signé un nouveau contrat de trois ans et je serai le plus permanent possible, à moins que je ne meure, mais peut-être dans différents rôles au sein de la direction générale."