Le Grand Prix d’Arabie saoudite a été marqué par une réunion entre les pilotes, les directeurs d’équipes, la F1 et la FIA. Toto Wolff a assuré lui aussi que les pilotes n’avaient pas été forcés par leurs équipes, leurs contrats ou par les dirigeants de la Formule 1.
"Il n’y a pas eu de pression de notre part" a insisté Wolff. "Peut-être que cela a été interprété d’une manière différente par le monde extérieur. Mais au final, le spectacle était formidable, et ce que nous avons offert en tant que sport était un bon spectacle, donc je pense que c’est ce que notre sport devrait faire."
Pour Alex Wurz, cette réunion improvisée des pilotes pendant quatre heures (photo) est un signal fort envoyé. Le président du GPDA, l’association des pilotes, note que c’est la confirmation que les pilotes de F1 veulent mettre en avant leurs opinions politiques et leurs décisions.
"On peut voir que le sport a entamé un changement au fil des dernières années" a déclaré Wurz. "Avant, les pilotes étaient considérés comme des sportifs et la position était ’je suis un sportif, je ne m’implique pas dans la politique’."
"Cette époque est vraiment révolue. Au cours des deux ou trois dernières années, ces jeunes ont soudainement compris qu’ils devaient avoir une opinion, qu’ils devaient aussi parler et exprimer leurs opinions et en assumer la responsabilité."
Malgré le maintien du Grand Prix d’Arabie saoudite, Wurz a apprécié de voir les pilotes s’inquiéter et faire entendre leur voix : "C’est vraiment très impressionnant de voir qu’ils se sont fortement rapprochés. Comme ils l’ont fait au cours des dernières années, mais maintenant on l’exige des athlètes."
"La transformation des jeunes qui prennent cette responsabilité est impressionnante. Nous parlons de personnes qui se consacrent à une vie professionnelle et qui vont s’informer et former leurs opinions."