Il était de notoriété publique que Yuki Tsunoda et Pierre Gasly s’entendaient très bien lors de leurs deux années de cohabitation chez AlphaTauri. Le Français est parti chez Alpine F1 et Nyck de Vries l’a remplacé, mais Tsunoda n’est pas mécontent de l’identité de son nouvel équipier.
"Tout va bien avec Nyck. Nous étions déjà amis avant d’être ensemble dans une équipe. Nous sommes amis depuis peut-être trois ans" a déclaré le Japonais. "La première fois que nous nous sommes rencontrés, c’était sur un vol pour Monaco."
"Je connaissais Nyck depuis le karting. J’avais vu dans les magazines que Nyck gagnait beaucoup de championnats, donc je le connaissais. Mais je ne l’avais jamais contacté, et la première fois, c’était de sa part, quand j’ai obtenu la pole position en Formule 2."
"Il a posté sur Instagram et m’a félicité. Je ne m’attendais pas à cela et depuis, j’ai vu plus de Nyck, et nous parlons un peu sur Instagram. Nous n’avons jamais pu nous parler en personne jusqu’à il y a trois ans à Monaco."
Tsunoda ne tarit pas d’éloge au sujet du Néerlandais, dont il loue l’expérience et la maîtrise sur les tracés en ville : "Sur les circuits urbains, il a toujours réussi à être proche des murs, ce qu’il a appris en Formule E."
"Je suis également impressionné par le retour d’information qu’il donne à l’équipe. Il est très précis et nous donne beaucoup d’informations sur la voiture. J’ai beaucoup appris de lui et je continue à apprendre de lui."
Gasly était "comme un frère" pour Tsunoda
Si la relation avec Nyck de Vries n’est pas la même qu’avec Pierre Gasly, Tsunoda est toutefois heureux, comme il l’expliquait lors du GP d’Australie : "C’est vraiment différent. Pierre était plus comme un frère, vraiment très ouvert. Peut-être était-il parfois trop ouvert. Je me sens vraiment, vraiment à l’aise avec Pierre."
"Avec Nyck, nous avons toujours une bonne relation. Nous plaisantons l’un avec l’autre. Je ne dirais pas que c’est un frère, mais c’est un très, très bon ami. Je suis allé déjeuner avec lui et nous avons exploré Melbourne ensemble."
Et de rappeler que le concept d’ami reste relatif, dès lors que le peloton se retrouve sur la grille de départ : "Dès que nous portons le casque, nous sommes des rivaux. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’avoir des tensions entre nous."
"Nous serons automatiquement dans la zone où nos coéquipiers sont les pilotes que nous voulons battre le plus. Nous aurons de toute façon ce genre d’état d’esprit. Il est beaucoup plus facile d’être des amis normaux plutôt que des amis pilotes."