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Zak Brown tacle Dennis : McLaren F1 était une équipe ‘sombre’ sans leadership

Il a changé la culture de l’équipe

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En arrivant chez McLaren, Zak Brown a fait passer McLaren du côté « obscur » au côté « lumineux » de la Force, l’Américain lui-même ayant déjà évoqué la transition de Dark Vador à Luke Skywalker. Le Seigneur des Ténèbres étant un certain Ron Dennis...

En quoi plus précisément a consisté ce changement de culture chez McLaren ? Pourquoi fallait-il tout changer ou presque ? Zak Brown en a dit un peu plus au site officiel de la F1… et continue de tacler la gestion de Dennis au passage.

Il avait en effet trouvé une équipe McLaren en miettes, décomposée ou presque, en pleine crise avec Honda…

« Je ne pense pas que nous avions perdu du savoir-faire, je pense que nous avions perdu la motivation, la faim. C’était une équipe assez sombre et morne, McLaren, quand je suis arrivé. Beaucoup de changements de direction, aucun succès sur la piste et cela a conduit à très peu de succès hors piste. Mais je pense que la majorité des ingrédients étaient toujours là, sur les 850 personnes que nous avions, je n’en ai changé que 10. Donc 840 personnes savaient ce qu’elles faisaient. »

« C’est le leadership collectif qui manquait et cela se résume à la structure. Il fallait la redynamiser, la recentrer et libérer les connaissances que nous avions. Vous pouvez voir que cela se produit maintenant. »

Autre changement qu’a apporté Zak Brown : McLaren s’est diversifié, jusqu’à s’engager en IndyCar. Là encore, c’est un complet changement de cap. McLaren F1 devient de plus en plus McLaren Racing... Et là encore, Ron Dennis en prend pour son grade.

« C’était un désir très fort de ma part lorsque j’ai pris le poste. J’en ai parlé à Ron [Dennis] une poignée de fois, mais il n’a jamais été vraiment intéressé. J’ai toujours été un fan de l’IndyCar - alors OK, ce n’est pas une raison pour y aller, mais j’ai toujours aimé le sport automobile et je croyais que McLaren était une équipe de course pure - McLaren Racing, par opposition à McLaren Automotive. »

« De mon point de vue, nous sommes dans le domaine de la course automobile et j’ai toujours eu ce désir. Lorsque j’ai rejoint McLaren, j’en ai parlé aux actionnaires, je leur ai demandé de mettre en place quelque chose au bon moment, pour les bonnes raisons et de la bonne manière. Développer McLaren au-delà de la Formule 1 et dans d’autres formes de sport automobile a toujours fait partie de mon plan. McLaren est une marque de course très spéciale et je pensais qu’elle aurait un impact énorme en Amérique du Nord sur les personnes qui comptent pour nous, nos fans, nos sponsors, nos employés, les médias et c’est l’impact qu’elle a eu. »

Rien de tout cela n’aurait été possible cependant sans plus d’aisance financière. En grande difficulté financière avec la pandémie, McLaren s’est justement ressourcée en mettant notamment en leasing son siège de Woking, et en recevant de l’argent frais de la banque du Bahreïn. Zak Brown n’oublie pas cet aspect important.

« Ce qui nourrit cette équipe de course, c’est d’être une entreprise bien gérée. Donc, merci à mon directeur financier. Nous avons une équipe de course bien financée, donc merci à mon département commercial. »

« Nous avons un excellent environnement de travail dans lequel nous pouvons tirer le meilleur parti de chacun, des 850 à 900 personnes, grâce à notre département des ressources humaines. Et tout cela est alimenté par l’engagement massif des fans. C’est vraiment un travail d’équipe. Il n’y a pas que les hommes et les femmes qui font les arrêts aux stands, il faut que 900 personnes s’unissent et se surpassent pour que cette équipe soit devant. Voir ce niveau de travail d’équipe se concrétiser est très gratifiant. »

Zak Brown... so British ?

Un Américain dirige donc une équipe purement britannique. Mais le natif de Los Angeles se sent désormais presque plus comme un sujet de sa Majesté que comme un administré de Joe Biden...

« Je me souviens avoir grandi en regardant McLaren. Ça a toujours été mon équipe préférée. Je me considère toujours comme un grand fan de course automobile et de McLaren. Et je me souviens à quel point j’étais excité quand il y avait un transfert de pilote ou une rumeur à ce sujet. »

« Je me considère à moitié britannique maintenant mais, oui, pour moi c’est énorme. Pour moi personnellement, c’est ma course à domicile. Si vous courez pour Ferrari, c’est l’Italie. Si vous êtes Lando, c’est le Grand Prix de Grande-Bretagne. Ma course à domicile reste le Grand Prix des États-Unis, donc c’est probablement un peu plus spécial pour moi que pour la plupart des gens. Donc oui, si vous me disiez de choisir une course de plus sur les six prochaines où nous pourrions être sur le podium, je choisirais les États-Unis. »

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