Face à la difficulté d’organiser un calendrier de Formule 1 avec la menace du Covid-19 et l’obligation de rouler à huis clos, les circuits proposent leurs services à la F1, profitant de ne pas avoir à payer les frais exorbitants habituels pour tenir une course.
Jan Lammers, directeur du Grand Prix des Pays-Bas, note toutefois que Zandvoort repose massivement sur la venue d’un public nombreux acquis à la cause de Max Verstappen et avoue que les dépenses pour une manche à huis clos n’ont pas un intérêt évident.
"Tout est en négociation" a déclaré Lammers. "Les autres circuits disent ’vous pouvez rouler ici gratuitement, tant que l’on peut revenir au calendrier à un prix réduit dans le futur. Et ces offres sont utilisées par la FOM et les autres circuits. Pour nous, ce n’est pas vraiment tentant d’avoir des coûts peu nécessaires."
Invité par BNR Newsradio, le Néerlandais rappelle aussi que son organisation se conformera aux directives de l’autorité de santé de son pays : "Nous sommes malheureusement dépendants des progrès de la FOM avec les possibilités."
Et de confirmer qu’une manche à huis clos est de moins en moins probable : "Si la FOM a le budget et que les Pays-Bas sont ouverts aux spectateurs, ça se produira. Mais pour l’instant, il semble que Zandvoort ne reviendra pas après 35 ans, mais après 36 ans d’absence."