Le retour de la Formule 1 à Zandvoort peut-il être mis en danger par le coronavirus ? Le directeur du Grand Prix des Pays-Bas, Jan Lammers, se veut rassurant, malgré l’annonce de l’institut national pour la santé publique du pays, selon laquelle les cas ont doublé ces dernières heures.
Lammers ne veut toutefois pas promettre que la course aura lieu et affirme, à l’image de tous les autres acteurs de la F1, que le premier GP européen de l’année se pliera aux autorités locales.
"Nous devons laisser cela au RIVM" a déclaré Lammers. "Je réalise que la santé mondiale est plus importante qu’un événement sportif, mais ça n’a aucun intérêt d’envisager cela pour le moment."
Les Grands Prix sur d’autres continents subissent déjà des annulations, avec le Qatar et la Thaïlande en MotoGP, et la Chine en F1 et en Formule E, alors qu’en Europe, d’autres événements publics sont également annulés.
"Nous attendons. Je sais que le Salon de Genève a été annulé, mais c’était plus sensible car c’était dans un espace fermé. Zandvoort est à l’air libre, donc je pense qu’il y a un peu plus de marge."
Greg Maffei, le président de Liberty Media, confirme que la F1 perd de l’argent mais qu’elle est évidemment sujette aux décisions des gouvernements : "Nous avons repoussé la Chine mais ce n’était pas notre décision."
"Le gouvernement chinois a dit au promoteur de ne pas tenir la course. La situation pour nous est que les trois premières courses de la saison, en Australie, à Bahreïn et au Vietnam, se tiendront comme prévues."
Bernie Ecclestone, l’ancien propriétaire de la F1, confirme que la décision de reporter le GP de Chine était la seule possible : "Je n’annulerais jamais une course, il est mieux de la déplacer."
"Le virus sera avec nous pour un moment, mais peut-être que plus tard dans l’année, il y aura des écarts dans lesquels on pourra remettre une ou deux des premières courses si la situation s’est calmée."