Guanyu Zhou débutera cette année en Formule 1, après trois saisons passées en F2. Le pilote Alfa Romeo F1 a déjà connu un changement important entre la Formule 3 et la Formule 2, dont il se souvient encore.
"De la F3 à la F2, il est fou de dire que la différence est surtout la puissance moteur, et la manière dont on travaille avec l’équipe. C’est plus intense et plus excitant en Formule 2, et on est la course de soutien de la F1" note Zhou.
"On est dans les mêmes week-ends, les équipes de F1 vous demandent comment la piste se comporte, vous leur faites un rapport et vous tirez des conclusions ensemble. C’est très cool qu’ils vous soutiennent, et la F2 est la meilleure opportunité de passer à l’étape supérieure."
"Chaque année, terminer dans le top 3 offre une possibilité d’aller en F1 un jour. C’est très important car en F2, vous pilotez sur les circuits sur lesquels vous roulez en F1. Il y a aussi les arrêts au stand, et c’est similaire."
Son premier test en F1 l’a marqué
Ancien membre de l’académie Alpine F1, il a fait son premier roulage en 2019 au volant d’une Renault RS17. Il avait alors découvert à quel point les Formule 1 étaient des monstres de performance.
"Mon premier test était en 2019 au Paul Ricard. La première fois que j’ai piloté, au terme du premier jour, mon cou avait souffert. Je n’avais presque plus la capacité de le bouger, de regarder mon téléphone, je devais déplacer mon téléphone en face de ma tête !"
"C’est incroyable, la quantité d’appui que cette génération de voitures peut créer. Le niveau d’appui aéro en F2 est déjà fou, mais quand vous passez cette étape vers la F1, c’est un autre monde."
"Lors de mon premier tour rapide, je me suis dit que ces voitures étaient très rapides. C’est assez incroyable de voir quelles sont les vitesses dans les vitesses. C’est un très bon feeling car on aime piloter rapidement, surtout avec l’appui, les freinages et les forces G."
"L’appui en F1, c’est une chose incroyable, qu’on ne peut jamais imaginer. On les voit aller très vite sur un circuit, mais on n’imagine pas les forces enregistrées par les pilotes au fil d’un week-end. On s’entraîne spécialement, mais ces voitures créent des forces incroyables."