Guanyu Zhou est nostalgique du début de saison, quand la Sauber C44 était au niveau de ses rivales, et qu’il était proche de jouer la Q2 et moins éloigné des points. Mais le pilote Stake F1 reconnait qu’il est compliqué d’accepter le retard de son équipe.
"Bien sûr que non, ça a été très dur. Je me souviens encore des premières courses de la saison parce que je me sentais bien mieux. Bien sûr, nous avons eu d’autres problèmes, dans les stands, mais la voiture se comportait de manière assez compétitive avec ceux qui se battaient au milieu du peloton" se souvient Zhou.
"Je pouvais montrer mes progrès ou l’expérience que j’avais acquise au cours de deux ans et demi. On acquiert une meilleure expérience, une meilleure connaissance de tout et on comprend mieux ce qu’il faut faire pour aller plus vite. Mais alors, c’est assez difficile à accepter en tant que pilote."
Le pilote chinois explique qu’il aimerait garder sa place en Formule 1, mais qu’il n’a pas le matériel pour montrer ses progrès : "Je pense que vous faites de votre mieux. Vous êtes éliminé en Q1 ou vous avez du mal à vous en sortir."
"Et parfois, il vous manque un demi dixième, parfois une demi seconde par rapport à la zone d’élimination, ce qui est difficile à expliquer exactement par le seul fait de piloter. C’est donc une saison difficile, mais vous n’avez que ce que vous avez."
"J’essaie toujours de donner tout ce que j’ai pour les courses restantes. Je me soucie de mon avenir, je veux rester ici aussi longtemps que possible. Je me bats donc pour cela et l’opportunité est toujours là. J’essaie donc de garder la tête baissée."
Zhou discute toujours avec Sauber pour prolonger son contrat la saison prochaine. Mais le pilote chinois reconnait qu’il doit aussi réfléchir à d’autres options : "Nous avons eu beaucoup plus de discussions que lors des derniers week-ends de course, et nous savions que rien n’avait été déclaré."
"De même, rien n’a été signé pour la deuxième place et nous sommes toujours en lice pour cela, moi et Valtteri. Et oui, rien n’a été fait. Nous donnons donc le meilleur de nous-mêmes chaque week-end en montrant ce que nous pouvons faire à Mattia, et c’est évidemment à lui et aux gens d’Audi de prendre une décision au bout du compte."
"D’un côté, vous vous concentrez sur la saison, mais vous pensez aussi à ce que vous ferez après au cas où vous n’ayez pas de volant. Bien sûr, nous avons quelques options qui ne semblent pas trop mal. Mais tout d’abord, la course reste la priorité pour l’instant."