Guanyu Zhou a encensé sa relation avec son coéquipier Valtteri Bottas et explique comment le Finlandais l’a aidé lors de sa première saison en F1 chez Alfa Romeo.
Zhou a été amené à remplacer Antonio Giovinazzi pour la saison 2022 dans le cadre d’un double changement de pilotes chez Alfa avec Bottas prenant le baquet de Kimi Raikkonen.
Leur niveau d’expérience n’aurait guère pu être différent, Zhou sortant de la Formule 2 tandis que l’ancien pilote Mercedes F1 avait participé à plus de 175 Grands Prix.
"C’est un très bon coéquipier et c’est tellement agréable. La dernière fois que j’ai eu un coéquipier aussi sympathique, c’est probablement Callum Ilott (chez UNI-Virtuosi Racing en F2). Et Alfa Romeo est probablement l’une des équipes les plus agréables dans lesquelles j’ai jamais travaillé."
"Valtteri est génial parce qu’avec toute son expérience, il a pu non seulement répondre à toutes les questions que je me posais mais parfois il me demandait même ’comment te sens-tu ?’ ou ’As-tu quelque chose que tu veux savoir en plus à ce sujet ?’. Il est toujours ouvert."
"Je m’en souviens très bien, à Bahreïn, 10 minutes avant l’ouverture de la voie des stands, avant que nous mettions le casque, il me demandait si j’avais quelque chose à lui demander. Parce qu’il savait à quel point j’étais nerveux. C’était mes débuts en Formule 1."
"Et depuis lors, nous travaillons si bien ensemble. De plus, nous avons un style de conduite très similaire, de sorte que le retour sur la voiture est toujours égal. Donc, pour la direction à donner à l’équipe, c’est très bien pour le développement."
On a également demandé à Zhou quel était le meilleur conseil que Bottas lui avait donné. Lors du Grand Prix de Bahreïn, son premier Grand Prix en F1, le Finlandais lui a rappelé d’être patient... tout comme à Bakou.
"Au début de mon tout premier Grand Prix à Bahreïn, il m’a dit ’C’est donc ta première séance de qualification, et tu dois y aller étape par étape. Ne penses pas que tu dois tout donner du premier coup. Si tu ne peux pas le faire, tu as encore un autre essai après’. Cela m’a juste un peu calmé."
"A Bakou, même si c’était déjà le tiers de la saison, il m’a dit ’Ici, tu dois juste aller jusqu’à l’arrivée, c’est la première chose que tu dois faire à Bakou. Vas juste à l’arrivée, tu ne sais jamais où tu finiras’. Ce sont des choses comme ça, qui me motivent et m’ont bien aidé à devenir meilleur."
Bottas n’a pas non plus montré trop d’ego et était heureux quand Zhou était devant lui à Bakou.
"Vendredi, je suivais son rythme. Je pense que tout le monde est content de le voir, lui aussi, parce qu’alors nous pouvons vraiment nous pousser l’un l’autre à trouver ces derniers dixièmes où nous avons tout notre potentiel dans la voiture."
"Je pense que le week-end dernier au Grand Prix du Canada, c’était évidemment une très bonne performance pour moi et tout le monde est juste très heureux de continuer à travailler de cette façon. Mais je n’en serais pas là évidemment sans son aide et je pense que nous sommes des équipiers bien assortis."