Guanyu Zhou est revenu sur ses débuts en sport automobile, alors qu’il venait d’arriver en Angleterre. Jeune pilote de karting, il était déjà passionné mais a dû s’adapter à un environnement qui ne lui était pas familier.
"A quatre ou cinq ans, j’étais déjà mordu. Tous mes cadeaux d’anniversaire, c’était des petites voitures" se souvient le pilote auprès de l’AFP. "A 7 ans et demi, j’ai fait du karting en salle. C’était la première fois que je montais dans un vrai kart. J’ai tout de suite adoré. Je ne parlais pas trop bien anglais à l’époque."
Après deux saisons en F2, ponctuées par une première victoire en Russie en 2020, le Chinois aimerait obtenir sa Superlicence en 2021 en signant un bon résultat dans le championnat.
"C’est mon principal objectif cette année. Je ne sais pas exactement quand ça arrivera, mais c’est sûr que je suis le pilote chinois le plus proche d’accéder à la F1. La dernière étape est la plus dure, car il faut non seulement obtenir la Superlicence, mais aussi avoir la chance qu’il y ait une place qui se libère."
Zhou sait que le chemin sera long vers la Formule 1, mais il ne manque pas d’appétit : "Quand je suis allé au Grand Prix de Chine en 2019, tout le monde me disait ’on espère te voir en F1 dans deux ans’. Ça m’a remotivé."
Il est également conscient de l’impact économique que son arrivée dans le championnat pourrait avoir : "En Chine, quand quelqu’un réalise une grosse performance, les gens commencent à suivre ce sport avec beaucoup plus d’assiduité. Si j’accède à la Formule 1, plein de Chinois s’y intéresseront."
Il a en tout cas pu partager une journée d’essais avec Fernando Alonso en fin d’année dernière, et a beaucoup appris : "Il m’a donné plein de conseils. Pas juste en matière de pilotage, mais aussi sur la façon de régler sa voiture, gérer la batterie pendant une longue course ou rendre la voiture plus performante pendant les qualifications."