A 12h50, peu avant deux heures de la fin de la course, l’ultime coup de théâtre a vu Olivier Quesnel au bord des larmes. La Peugeot n°1 qui était revenue à 10 secondes de l’Audi n°8 et dans le même tour que l’Audi n°9, en tête des 24 heures du Mans, est poussée dans son stand, pour un problème de pression d’huile.
La Peugeot 908 n°1 commençait à fumer sur la piste avant de rentrer au ralenti. Tout a été tenté et cela n’a pas fonctionné. Audi se dirige maintenant vers un triplé, l’Audi de Kristensen remontant sur le podium devant la Peugeot 908 d’Oreca !
Chez Peugeot, on essaye de voir si la voiture est réparable mais la messe est dite selon les propres mots d’Olivier Quesnel...
Loïc Duval n’abdique pas sur la Peugeot d’Oreca pour le podium : De Chaunac a donné carte blanche à son équipage pour aller chercher l’Audi de Kristensen en troisième place, qui est à 44 secondes devant elle. La 908 grignote l’écart a raison de 2 secondes au tour en moyenne...
L’Aston 009 est débarrassée également de la pression de l’Audi R10 n°15 de Christian Bakkerud quand ce dernier a endommagé sa voiture suite à une sortie à Indianapolis. L’Oreca AIM n°6 suit l’Aston Martin au classement.
En LMP2, il y a eu une petite frayeur pour la Strakka de tête, avec une crevaison à l’arrière droite. Quelques réparations ont été nécessaires sur la carrosserie mais elle a pu repartir assez rapidement. Chez Highcroft on est résigné, les problèmes de refroidissement sont insolubles et la voiture est clouée au stand. L’abandon n’est pas encore officiel. L’OAK Racing n°35 a pris la deuxième place devant la Lola n°25 du RML.
Aucun changement en GT1, la Saleen s’achemine vers la victoire devant la l’Aston DBR9. Idem en GT1, la Porsche n°77 de Felbermayr est accrochée à sa première place, devant la Ferrari F430 n°89 du Team Farnbacher.