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24h du Mans, H+5 : Alonso en mission pour la n°8, les LMP1 privées tiennent le choc

En LMP2 et en GT Pro, écarts très serrés en tête

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Dans le cœur de l’après-midi, l’écart continue de rester sensible entre les deux Toyota. La numéro 8 pointe à près de 35 secondes de la numéro 7. Fernando Alonso, qui pilotera plus tard dans la numéro 8, apparaît, sur le muret des stands, plus agacé qu’inquiet face au directeur technique, Pascal Vasselon. Tout ne passerait-il pas comme prévu pour l’Espagnol ?

Toujours en LMP1, à 16h30, la Bykolles dégringole soudainement au classement. Un changement de portière, devenu nécessaire, rappelle la monoplace de Tom Dillmann aux stands plus tôt que prévu. Du temps précieux de perdu pour une monoplace qui n’en a pas besoin – avec la Dragonspeed, elle est la plus lente des LMP1.

La Dragonspeed, justement, connaît une avarie bien pire et reste clouée aux stands pendant près de cinq tours. Cela sent déjà la fin des ambitions mancelles pour la numéro 41, après seulement deux heures de course. Pour ne rien arranger, la Dragonspeed écope en plus d’un stop-and-go pour avoir dépassé la limite autorisée de consommation de carburant.

A 17h15, la Rebellion numéro 1 connaît un nouveau contretemps : Bruno Senna part en tête-à-queue et manque de percuter de plein fouet la barrière ! Le Brésilien est passé proche de la correctionnelle. Début de course très compliqué pour la monoplace…

C’est à 17h30 que Fernando Alonso prend le volant dans la numéro 8, à la place de Buemi. L’Espagnol a fort à faire, puisque l’écart est alors de 40 secondes entre les deux Toyota. Agacé en bord de piste, Fernando Alonso va-t-il pouvoir redresser de lui-même la situation pour son équipage ?

A l’occasion d’un arrêt, Toyota décide de changer les capots de ses deux monoplaces et d’opérer quelques changements de réglages. De quoi permettre à Fernando Alonso de rétablir la situation ? Malheureusement pour le suspense, ce n’est pas encore le cas : l’écart se creuse même entre les deux Toyota. La numéro 8 de Fernando Alonso pointe à 42 secondes ! Mais rappelons-nous que l’an dernier, l’Espagnol avait considérablement réduit l’écart pendant la nuit.

Derrière les Toyota, les LMP1 privées suivent à un tour seulement, une prestation encourageante à ce stade. La Rebellion numéro 3 et les SMP se livrent un duel serré pour la troisième place. Auteur d’un relais très efficace, Stoffel Vandoorne, qui conduit la première SMP, rêve d’un premier podium sarthois et fait tout pour y arriver. « Ce fut un bon relais pour moi » réagit l’ancien pilote McLaren. « A la fin, je voyais qu’on ne perdait pas vraiment du temps face aux Toyota, c’est très bien. »

Top 5 LMP1 :

1. Toyota TS050 n°7 - 83 tours
2. Toyota TS050 n°8 + 42 secondes
3. SMP Racing BR1 n°11 +1 tour
5. SMP Racing BR1 n°17 + 10 secondes
5. Rebellion R13 n°3 + 42 secondes

En LMP2, une bataille haletante oppose, en tête, Alpine à G-Drive. Jean-Eric Vergne a considérablement réduit l’écart sur l’Alpine de Nicolas Lapierre. Sur sa G-Drive, le champion de Formule E est revenu dans les trois secondes et met la pression sur le leader de la catégorie. Les deux équipes calquent leur stratégie et s’arrentent dans le même tour, à deux reprises. La G-Drive reste derrière mais à une poignée de secondes seulement. « Le début de course s’est bien passé, le but n’était pas de prendre des risques, je n’ai rien tenté pour le dépasser » réagit JEV aux stands. Ce qui devait arriver se produit à 18h : la G-Drive double, sur la piste, l’Alpine et prend la tête… et c’est le début d’un très beau chassé-croisé : les deux monoplaces se doublent et se dédoublent à plusieurs reprises, en prenant des risques dans le trafic.

En GTE Pro, la bataille fait toujours rage entre Porsche, Ferrari, Corvette et Ford ! Les écarts demeurent très serrés une affaire de moins de dix secondes et les monoplaces de tête s’échangent régulièrement leurs positions ! A 19h13, la Ferrari 51 et la Porsche 92 rentrent en même temps aux stands, et c’est l’Allemande qui ressort juste devant la Ferrari pour prendre la tête : dépassement dans les stands ! A noter que Jan Magnussen, le père de Kevin, a pris le volant dans la Corvette numéro 63. La Porsche numéro 93, qui joue les premiers rôles, a écopé de 10 secondes de pénalité pour n’avoir pas respecté le full-course-yellow.

En GT AM, c’est Keating Motorsports qui a pris les devants, devant la numéro 67, première voiture du team Dempsey Proton Racing. La lutte y est moins serrée qu’en Pro. Francesco Castellacci (Ferrari n°54) perd le contrôle de sa voiture dans les Porsche et provoque un full-course-yellow.

Retrouvez le prochain point sur les 24 heures du Mans à minuit sur Nextgen-Auto.com, et nous ne manquerons pas de vous tenir informés avant si un événement inattendu se produit.

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