Après une seule séance d’essais libres, les 24 Heures du Mans ont connu leur première séance qualificative de la semaine. Celle-ci a permis de qualifier huit équipages par catégorie (Hypercar, LMP2 et GTE Am), en vue de l’Hyperpole de demain soir.
Toyota a rapidement pris la tête avec la n°7 devant la Ferrari n°51, la Porsche n°5 et les deux Peugeot 9X8. Cependant, toutes les équipes n’ont pas eu le temps de faire un chrono avant un accrochage entre deux LMP2, une Alpine et un prototype de United Autosports, qui a provoqué le drapeau rouge.
La séance a repris avant un accident pour le prototype LMP2 de Cool Racing, qui a interrompu de nouveau la séance qualificative, non sans que la Porsche n°75 prenne la troisième place. Il s’agit de l’équipage dans lequel se trouve notamment Mathieu Jaminet, et qui est engagé uniquement pour la classique sarthoise.
Lors de la relance, les équipages sont revenus en piste mais la Posrche n°88 de Proton Dempsey a tapé juste avant la chicane Dunlop. Le drapeau rouge n’a pas été brandi, afin que chacun puisse améliorer son temps, alors que la voiture était rapidement dégagée du lieu de l’accident.
La troisième Porsche et deux Cadillac sont entrées dans le top 8, qui qualifiait pour l’Hyperpole. Brendon Hartley a amélioré avec la n°8 mais, gêné en piste, il ne parvenait pas à se hisser dans le top 8, duquel sortaient également les Peugeot.
A mi-séance, Jota menait en LMP2 devant WRT, Idec Sport et Vector Sport. United et Cool Racing plaçaient aussi deux voitures dans le top 8 provisoire, contrairement à Prema et Alpine, qui semblaient en retrait.
Dans sa tentative suivante, Hartley a fait remonter la Toyota n°8 en deuxième position, sortant la Ferrari n°50 du top 8 qualificatif. Sébastien Bourdais a amélioré avec la Cadillac n°3, la remontant au quatrième rang.
La Ferrari n°50 d’Antonio Fuoco a ensuite pris la tête au général tandis qu’en LMP2, les deux Prema intégraient le top 8 avec un temps égal. En Hypercar, la Ferrari n°51 d’Alessandro Pier Guidi remontait au deuxième rang malgré une gêne dans la dernière chicane.
Fred Makowiecki a fait remonter la Porsche n°5 en cinquième place, tandis que plusieurs prototypes repartaient pour un dernier tour rapide à moins de 2 minutes de la fin de séance, c’était le cas de Kevin Estre dans la Porsche n°6, qui n’était pas dans le top 8.
Malheureusement, le Français et les Peugeot n’ont pas amélioré, et seront donc des neuvième aux 11e positions au départ. La Cadillac n°311 est 12e devant les deux Glickenhaus et la Vanwall.
Les Hypercar qualifiées pour l’Hyperpole sont donc : Les Ferrari, les Toyota, les Porsche n°5 et 75, et les Cadillac n°2 et 3. A noter que les huit meilleures Hypercar se tiennent en 8 dixièmes, sur un tour réalisé en 3’25"213 par l’auteur du meilleur chrono.
En LMP2, Jota a fait le meilleur temps devant WRT et Prema. La troisième place est l’oeuvre de Mirko Bortolotti, équipier de Doriane Pin. La deuxième Prema est égalment qualifiée. Vector, Cool Racing et Idec Sport qualifient aussi une de leurs voitures, tout comme le LMP2 Pro-Am de Racing Team Turkey.
En GTE Am, c’est la Ferrari de Richard Mille AF Corse, pilotée par un des équipiers de Lilou Wadoux, qui a signé le meilleur temps. AF Corse suit devant Corvette, qui a réparé sa voiture après un accident en fin d’EL1. L’Aston Martin d’ORT by TF suit devant la Ferrari de Kessel Racing et l’Aston de GMB Motorsport.
Deux autres Ferrari sont également qualifiées pour l’Hyperpole, la 21 d’AF Corse et la deuxième de Kessel Racing. La grosse déception vient de Porsche, qui rate totalement l’Hyperpole. A noter que la NASCAR du Garage 56 a roulé environ 4 secondes plus vite que la plus rapide des GTE Am.
Tous les chronos de la qualification