Toyota avait signé la pole position des 6 Heures de Fuji, et les deux GR010 ont conservé leur bien dès le départ de la manche japonaise du WEC. Kamui Kobayashi, qui avait réalisé la pole dans la n°7, a tenu bon devant Sébastien Buemi pendant les premiers mètres de course.
Les Toyota ont vite fait le trou devant l’Alpine et les Peugeot, qui ont évolué en formation pendant les premières minutes de course, avec la 93 de Jean-Eric Vergne devant la 94 de James Rossiter.
Mais les positions se sont inversées, alors que les deux 9X8 perdaient du temps sur l’Alpine. La première salve d’arrêts aux stands a eu lieu et, peu après, le leader a changé, la Toyota n°8 de Sébastien Buemi prenant la tête.
La Peugeot 9X8 n°94 a brièvement lutté avec l’Alpine d’André Négrão, prenant la troisième place avant de la perdre à la faveur des arrêts aux stands. Malheureusement, la suite a été plus compliquée pour le constructeur au Lion.
Les Toyota intouchables, des couacs chez Peugeot
La n°94 a été interrompue dans sa lutte pour le podium par une fuite du circuit d’huile. Loïc Duval a été contraint de rentrer au garage pendant 20 minutes, mettant fin à ses espoirs de bon résultat.
Devant, la Toyota n°8, pilotée par Brendon Hartley, menait toujours devant la n°7 de Jose Maria Lopez, et l’écart se creusait entre les deux GR010, tandis que l’Alpine et la deuxième Peugeot étaient décrochées.
La fin de la quatrième heure a marqué un petit problème sur la deuxième Peugeot, la 93 ayant dû rentrer au stand pendant plus de cinq minutes. La 94 pointait quant à elle à 12 tours, tandis que devant, les Toyota continuaient de parader.
Un tête-à-queue pour Paul di Resta dans la 93 n’a pas empêché l’équipage de revenir à la quatrième place, toutefois loin d’Alpine.
Ryo Hirakawa a remporté la course au volant de la numéro 8, avec Buemi et Hartley, leur deuxième victoire de la saison après les 24 Heures du Mans, devant la numéro 7 et l’Alpine de Nicolas Lapierre, Matthieu Vaxivière et André Négrão.
Peugeot enregistre la quatrième place avec la 93, tandis que la 94 termine en 20e position après son long arrêt dans les garages. Le constructeur français continue d’engranger de l’expérience et voit l’arrivée avec ses deux prototypes, ce qui est un motif de satisfaction.
WRT vient à bout des équipages Jota en LMP2
En LMP2 que le départ a été confus, avec une erreur de Steven Thomas, au volant de la n°45, qui a harponné le prototype Jota n°28 au départ. La première heure a vu Sean Gelael prendre la tête devant la 28, qui s’est bien rattrapée de son tête-à-queue du départ.
Poursuivant sa remontée, la Jota n°28 a pris la tête de sa catégorie au détriment de Robin Frijns dans la 31 du WRT, tandis que le prototype Prema et la deuxième voiture de Jota, respectivement pilotés par Lorenzo Colombo et Will Stevens suivaient à bonne distance.
La dynamique s’est ensuite inversée et WRT a repris la main avec la 31, pilotée par Dries Vanthoor, tandis que la Jota n°38 d’Antonio Felix da Costa a dépassé la Prema de Robert Kubica pour une place sur le podium.
La Jota 38 a tenté un décalage stratégique mais a dû s’arrêter en toute fin de course, à trois minutes de l’arrivée, et c’est le WRT qui a gagné avec Robin Frijns au volant, devant les Jota, la 38 et la 28 dans cet ordre.
Ferrari comme à la parade en GTE Pro
La première moitié de course en GTE Pro a tourné à la parade pour les Ferrari d’AF Corse. Les Porsche officielles ont eu du mal à suivre le rythme de la 51 et de la 52, qui ont mené la première moitié de course dans cet ordre.
La course a été très calme dans la catégorie, les écarts se creusant rapidement, jusqu’au moment où les deux AF Corse se sont retrouvées en formation, Alessandro Pier Guidi devançant Antonio Fuoco.
Les Ferrari se sont échangées les positions au cours des arrêts, mais la 51 et la 52 ont roulé en formation jusqu’au terme de l’épreuve, loin devant la Porsche n°92. C’est James Calado qui a passé la ligne victorieux, devant Antonio Fuoco et Kevin Estre. Porsche prend la quatrième place avec la 91, devant l’unique Corvette, qui termine cinquième et dernière de la catégorie.
TF Sport domine en GTE Am, Iron Dames sur le podium
Malgré un début de course mené par la Ferrari de l’équipage féminin d’Iron Dames, les Aston Martin de D’Station Racing, Northwest AMR et TF Sport ont rapidement pris le contrôle de l’épreuve.
TF Sport a continué à mener la course avec Henrique Chaves, qui avait été victime d’un impressionnant accident à Monza. Mais derrière, Rahel Frey a permis à Iron Dames de revenir en deuxième place avant la mi-course, à bonne distance toutefois de Chaves.
La dernière partie de course a vu un statu quo au classement, avec la victoire de Marco Sorensen et TF Sport, tandis que Rahel Frey a coupé la ligne d’arrivée en deuxième place pour Iron Dames. D’Station Racing complète le podium avec une deuxième Aston Martin, tandis qu’AF Corse et Northwest AMR complètent le podium.