Fer de lance de Proton dans le championnat des rallyes Asie-Pacifique, dont il est bien placé pour emporter le titre à la fin du mois, Chris Atkinson fera une petite parenthèse cette semaine en disputant le rallye de Sanremo, neuvième manche de l’IRC.
Ce sera sa deuxième apparition dans la série cette saison, après le rallye de Monte-Carlo.
« C’est bien d’être de retour en IRC. J’ai fait les reconnaissances de ce rallye par le passé, mais je ne l’ai jamais disputé. Mais c’est l’une des épreuves que j’ai toujours voulu faire. C’est un classique et un rallye vraiment difficile », confie Atkinson. « De mémoire, certaines spéciales peuvent être assez techniques. Et il y a la spéciale nocturne, qui sera redoutable. »
« Ca fait un moment que je n’ai pas roulé, alors je suis impatient de remonter dans la voiture, particulièrement sur asphalte parce que je n’ai pas roulé sur cette surface depuis le mois de janvier. Rouler à Sanremo va clairement m’aider pour la semaine suivante, au Japon », ajoute-t-il. « La compétition en IRC sera vraiment rude, comme d’habitude. »
Atkinson pourra compter sur l’expérience de son équipier Giandomenico Basso, double champion d’Europe et ancien vainqueur du Sanremo.
« J’aime ce rallye. C’est un rallye que j’ai disputé de nombreuses fois et j’ai de bons souvenirs de Sanremo », indique l’Italien. « Je l’ai déjà gagné et j’ai bien failli l’emporter l’année dernière aussi. J’aime les longues spéciales – je les ai toujours aimées parce qu’il faut vraiment beaucoup penser à la voiture et aux pneus. »
« C’est un rallye sur lequel l’expérience est précieuse et il faut être très concentré à cause de tous les virages. C’est vraiment une épreuve technique qui n’est pas facile à maîtriser », termine-t-il.