Les concurrents du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA se sont élancés à 16 heures pour les 6 Heures de Bahreïn, sixième manche de la saison, sous un soleil resplendissant et une chaleur relativement étouffante contrairement aux jours précédents, ce qui n’a pas empêché les doubles vainqueurs des 24 Heures du Mans, Marcel Fässler, André Lotterer et Benoît Tréluyer, de s’imposer avec l’Audi R18 e-tron quattro n°1.
LMP1
1 1 Audi Sport Team Joest Tréluyer / Fässler / Lotterer Audi R18 e-tron quattro 6:00’56.244 191 laps
2 2 Audi Sport Team Joest McNish / Kristensen Audi R18 e-tron quattro 6:02’28.182 +1 Laps
3 21 Strakka Racing Kane / Watts / Leventis HPD ARX 03a - Honda 6:02’11.887 +6 Laps
La première ligne était 100% Audi après la pole décrochée hier par Allan McNish et l’Audi R18 e-tron quattro n°2. L’Ecossais a pris un bon départ, ce qui n’a pas été le cas de Marcel Fässler dans la voiture sœur, qui a été passé dès le premier virage par un Alex Wurz très en forme au volant de sa TS030 Hybrid n°7 de Toyota Racing. Le pilote autrichien n’en avait pas fini avec les pilotes du constructeur allemand puisqu’au 7ème tour, il parvient à doubler Allan McNish pour prendre la tête de la course.
Malheureusement, le prototype japonais a dû rentrer aux stands alors qu’il menait fermement la course car la lampe qui éclaire le numéro sur le côté de la voiture ne fonctionnait plus. Reparti dans le peloton, Nicolas Lapierre cravachait pour revenir sur les Audi, sachant que la Direction de Course a demandé à l’Audi n°2 de s’arrêter car le phare avant gauche était éteint. La voiture d’Allan McNish et Tom Kristensen avait donc perdu du terrain sur la voiture sœur n°1 des vainqueurs 2012 des 24 Heures du Mans. Le combat s’est terminé germano-japonais s’est achevé sur l’abandon nippon après que Nicolas Lapierre a fait un tout droit suite à un contact avec une voiture plus lente.
Le trio victorieux des 6 Heures de Silverstone et du Mans n’avait plus qu’à dérouler jusqu’à l’arrivée, avec le changement de capot avant comme seule alerte, tandis que la voiture n°2 devait se contenter de la deuxième place après avoir perdu trop de temps dans son box. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Strakka Racing a grimpé sur la troisième marche du podium au classement général après le retrait de Toyota Racing.
La HPD-Honda n°21, aux mains de Jonny Kane, Nick Leventis et Danny Watts, était solidement installée à la quatrième place grâce à la performance impeccable de Danny Watts, mais aussi aux ennuis de la Lola-Toyota n°12 de Rebellion Racing, longtemps quatrième quand la Toyota est sortie de la piste. L’écurie 100% britannique a donc récupéré la troisième place au classement général et la première des écuries privées LMP1, mais n’a pu ravir la première place du classement pour le trophée des écuries privées LMP1 à Rebellion Racing.
LMP2
1 49 Pecom Racing Kaffer / Minassian / Perez Companc Oreca 03 - Nissan 6:02’11.919 179 laps
2 23 Signatech Nissan Tresson / Lombard / Mailleux Oreca 03 - Nissan 6:01’30.867 +2 Laps
3 44 Starworks Motorsports Sarrazin / Kimber-Smith / Potolicchio HPD ARX 03b - Honda +2 Laps
En LMP2, le trio Pierre Kaffer, Nicolas Minassian et Luis Perez-Companc, avec l’Oreca 03-Nissan n°49 de PeCom Racing, a signé sa première victoire dans le Championnat du Monde, une victoire nette et sans bavure avec deux tours d’avance sur l’Oreca 03-Nissan n°23 de Signatech-Nissan, aux mains de Jordan Tresson, Olivier Lombard et Franck Mailleux, et la HPD-Honda n°44 de Starworks Motorsports, toujours leader au Championnat en LMP2. Le trio Stéphane Sarrazin, Tom Kimber-Smith et Enzo Potolichio était en tête à l’issue de la cinquième heure, mais a perdu quatre minutes dans les stands suite à un problème mécanique, laissant le champ libre à l’écurie argentine PeCom Racing et l’écurie française Signatech-Nissan, pas épargnée par la malchance depuis le début de l’année.