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Benoît Tréluyer : La faute à pas chance...

"Ce petit problème technique que nous n’avions jamais eu"

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Tout avait bien commencé à Sebring pour le trio vainqueur des 24 Heures du Mans 2011, André Lotterer/Benoît Téluyer/Marcel Fässler, puisque leur Audi R18 TDI avait réalisé la pole position, pole obtenue par André Lotterer.

Benoît Tréluyer revient sur ces 12 Heures de Sebring : « Nous étions tellement bien que nous n’avions pas jugé utile de participer à la dernière séance libre. Lors de la qualif, André est parti pour un seul tour chrono et a fait la pole. La voiture était fantastique. En course, après les rares moments où nous perdions du terrain, nous étions capables de revenir sans problème. On chauffait bien les pneus pour ne pas faire d’erreur stupide ! »

La suite des évènements allait être moins favorable, à la suite d’une défaillance électronique affectant la sélection des rapports de boîte.

C’est Benoît Tréluyer qui a été le premier témoin de ce dysfonctionnement : « Le problème s’est manifesté une première fois alors que j’étais au volant. J’ai préféré prévenir l’équipe et je suis rentré au stand. Hélas, dans la précipitation, le préposé à l’extincteur n’a pas eu le temps de se préparer et nous avons écopé d’une pénalité. Soit un tour ! »

C’est ensuite Marcel Fässler qui allait rencontrer les mêmes difficultés : « Là, il a carrément fallu rentrer la voiture dans le paddock pour changer des composants, poursuit Benoît. Après, nous sommes repartis sur un bon rythme. Un rythme de vainqueurs, sauf qu’il était évidemment trop tard avec 17 tours de perdus. En fait, nous avons simplement manqué de réussite. Nous étions bien, souffle le natif d’Alençon. Nous étions parvenus à passer à travers le trafic, à éviter tout contact sur une piste très encombrée. L’objectif était de rester dans le même tour que les leaders, afin d’être en position de porter une attaque lors de la dernière heure. En fait, nous voulions voir comment ça allait se passer sur la fin. Rejouer le scénario du Mans, en quelque sorte ! Malheureusement, les circonstances ne nous ont pas permis de suivre le tableau de marche prévu. La voiture était bien, nous étions à l’aise, tout marchait comme prévu jusqu’au moment où nous avons eu le problème... Nous étions passés au travers de tous. Ce petit problème technique que nous n’avions jamais eu, c’est de la faute à pas de chance. C’est la course ! Nous avions rempli nos objectifs et, personnellement, c’est ce que je veux retenir. Aussi, pour nous qui n’avions jamais disputé les 12 Heures de Sebring, l’expérience acquise est primordiale. On espère revenir l’an prochain pour s’imposer. »

Ces 12 Heures de Sebring étaient les adieux de Benoît et des ses coéquipiers qui vont disputer leur prochaine course, les Six Heures de Spa-Francorchamps, avec l’Audi R18 e-tron quattro hybride.

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