Quand cela ne veut pas sourire… Nathanaël Berthon n’a pas grand-chose à se reprocher sur l’ensemble de ce week-end d’Hockenheim, sinon, peut-être, de ne pas avoir eu le culot d’un Cecotto ou d’un Richelmi qui ont tenté le pari audacieux des pneus slicks samedi…
Mais quand vous avez besoin de résultats… Le Français, cependant, s’est montré à plusieurs reprises dans les bagarres dominicales, sans trop de réussite. “Je me suis pourtant bien battu.”
— Qualifications (15e) “Nous n’avons disposé que d’une toute petite fenêtre au début, juste 3 tours avant que la pluie ne redouble d’intensité. Ma voiture était très bien réglée, j’étais satisfait de mon tour rapide, mais j’ai laissé 3/10e en assurant un peu trop dans un virage, ce qui m’a coûté une place dans le top ten, pourtant à ma portée”.
— Course 1 (15e) “La question des slicks ne s’est pas posée, car la piste était encore bien mouillée. Ce n’est qu’au 1er tour que j’ai constaté qu’elle séchait très rapidement. J’étais 10e quand j’ai été contrait de rouler dans l’herbe pour éviter Tom Dillmann à l’équerre. Puis 13e (5e t.), lorsque je me fais sortir par Guerin en tenant de le dépasser. Tête-à-queue, capot abimé, j’y ai laissé au moins une dizaine de secondes. Mais grâce à ma monoplace réglée très agressive, je remonte de la 22e à la 15e place après mon pit-stop”.
— Course 2 (9e) “J’ai regagné 4 places au 1er tour, et je suivais facilement la cadence de Valsecchi, 10e, juste devant moi. Sur un circuit comme Hockenheim, l’expérience est de mise, et je m’en suis aperçu à mes dépens. Au moment où je pensais surprendre Valsecchi, je me suis fait avoir par Palmer. A la fin, c’est devenu assez chaotique, certains pilotes n’hésitant pas à tout faire pour défendre leur position. Cela n’a pas porté chance à Palmer et à Coletti qui ont été pénalisés.”