Nathanaël Berthon fait le point sur ses débuts en GP2 Series, avant d’aborder la deuxième moitié de la saison le week-end prochain à Silverstone. Un circuit qu’il affectionne, où il a toujours bien réussi depuis 2008 et ses débuts en FR 2 litres.
Comment analyses-tu ta première moitié de saison ?
C’est vrai qu’à Silverstone, nous entrons dans la deuxième partie de la saison, le temps passe trop vite ! Avec si peu de roulage en GP2, il faut apprendre très rapidement. Je pense avoir fait quelques progrès sur la piste mais aussi en dehors. J’aurais aimé être encore mieux placé au classement général, mais rien n’est joué et je n’ai pas l’intention de baisser les bras. Je regrette surtout d’avoir manqué la « pole » de si peu pour la deuxième course de Monaco…
Il y a tout de même cette série de 6 courses d’affilée dans les points…
Oui, c’est encourageant, j’espère qu’elle s’interrompra le plus tard possible. Je retiens aussi le podium de Barcelone, et la déception de m’être fait percuter à l’arrière en début de course 2 à Valencia, où j’étais en droit d’espérer obtenir un autre podium, tant j’avais senti ma monoplace très efficace dès le tour de chauffe.
L’Espagne te réussit. L’Angleterre aussi, apparemment, puisque tu es toujours reparti de Silverstone sur un bon résultat ?
Je me souviens que c’est là, en 2008, que j’ai accédé pour la première fois à la Super Pole en Formule Renault 2 litres. J’affectionne particulièrement ce tracé hyper rapide, où, dès le premier virage, nous encaissons le plus de « g » de la saison.